Au moment de configurer votre assurance-vie, vous hésitez : vaut-il mieux gérer soi-même pour économiser des frais, ou faire confiance à la banque ? Faire le mauvais choix peut affecter la performance finale de votre contrat. Dans ce guide, nous détaillons la gestion pilotée : sa mise en place, sa comparaison avec la gestion libre et la réalité des frais de mandat. Au terme de cet article, vous saurez objectivement si déléguer la gestion de votre capital est l’option la plus rentable pour votre situation personnelle.
Sommaire
Les points clés à retenir :
- Délégation totale : vous confiez la gestion de votre épargne à des experts qui sélectionnent les supports et réalisent les arbitrages selon votre profil de risque, sans nécessiter votre intervention.
- Fonctionnement structuré : la stratégie repose sur un mandat clair incluant le profilage, l’allocation initiale et des rééquilibrages automatiques pour rester aligné avec vos objectifs de long terme.
- Cible idéale : cette solution est particulièrement pertinente si vous manquez de temps, d’expertise technique ou de discipline pour suivre les marchés financiers au quotidien.
- Coûts spécifiques : en plus des frais de gestion du contrat et des supports, des frais de mandat s’appliquent (généralement entre 0 % et 0,80 %), rémunérant le pilotage des experts.
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Gestion pilotée : qu’est-ce que c’est et comment ça marche ?
La gestion pilotée (ou gestion sous mandat) permet de déléguer intégralement la gestion de votre assurance-vie à des experts financiers ; contrairement à une gestion libre ou vous gérez vous même votre contrat. Vous ne choisissez pas les supports, les gérants sélectionnent et arbitrent les investissements à votre place, en respectant strictement votre profil de risque et vos objectifs, sans que vous ayez à intervenir.
Concrètement, la mise en place se déroule en 5 étapes :
- Le profilage investisseur : tout commence par un questionnaire réglementaire. Il permet de définir votre horizon de placement (retraite, projet immobilier, etc.) et votre tolérance au risque. C’est cette étape qui détermine votre « profil » (ex : Prudent, Équilibré, Dynamique).
- La signature du mandat : vous officialisez la délégation par un contrat. Ce mandat autorise la société de gestion à réaliser des opérations d’achat et de vente sur votre contrat en votre nom, sans nécessiter votre validation à chaque mouvement.
- L’allocation initiale : le gestionnaire construit votre portefeuille. Selon le profil validé, il répartit votre capital entre actifs sécurisés et actifs de performance (actions, obligations, ETF, fonds etc.).
- Les arbitrages et rééquilibrages : votre conseiller surveille les marchés en continu. Si une classe d’actifs prend trop de poids ou si la conjoncture change, ils ajustent la répartition pour rester alignés avec votre profil de risque initial.
- Le reporting et le suivi : bien que vous ne pilotiez pas, vous restez informé. Vous recevez périodiquement un rapport détaillant la performance, les frais prélevés et les choix tactiques opérés par l’équipe de gestion.
Libre vs pilotée : lequel vous convient ?
Pour vous aider à trancher, voici les différences fondamentales entre gérer seul votre contrat et déléguer cette tâche.
| Critère | Gestion Libre | Gestion Pilotée (sous mandat) |
|---|---|---|
| Qui décide ? | Vous seul. Vous choisissez les fonds et réalisez les arbitrages. | L’équipe de gestion. Les experts décident selon votre profil. |
| Charge mentale | Élevée. Nécessite du temps, de la vigilance et des connaissances pour suivre les marchés. | Nulle. Tout est automatisé, vous ne vous occupez de rien. |
| Discipline & Rééquilibrage | Variable. Risque de décisions émotionnelles (panique à la baisse, euphorie à la hausse). | Systématique. Rééquilibrages automatiques et rationnels pour garder le cap. |
| Transparence | Immédiate. Vous savez exactement ce que vous détenez en temps réel. | Via reporting. Vous recevez des rapports réguliers (trimestriels) et des avis d’opéré. |
| Frais (ordre de grandeur) | Frais du contrat + Frais des fonds (ETF <0,5% ou fonds actifs ~1,5%). | Idem gestion libre + Frais de mandat (entre 0 % et 0,8 % selon les acteurs). |
| Pour qui ? | Investisseurs autonomes, passionnés ou experts. | Investisseurs manquant de temps ou d’expertise technique. |
La gestion pilotée est pertinente si …
- Vous manquez de temps ou d’intérêt : vous souhaitez faire fructifier votre capital sans avoir à scruter l’actualité économique ni à analyser des graphiques boursiers le soir ou le week-end.
- Vous visez le long terme : vous avez un horizon d’investissement qui permet de lisser les fluctuations du marché.
- Vous cherchez une diversification professionnelle : vous voulez accéder à une allocation d’actifs complexe (mélange d’actions internationales, d’obligations, parfois d’immobilier) difficile à reproduire seul avec un petit capital.
À éviter si …
- Votre horizon est très court : si vous avez besoin de récupérer votre argent dans moins de 2 ou 3 ans, la gestion pilotée expose une partie du capital au risque, de par la volatilité des marchés.
- Vous avez une aversion totale au risque : si la moindre baisse temporaire de votre épargne vous empêche de dormir, une gestion 100 % Fonds Euros (capital garanti) en gestion libre est préférable, bien que non recommandée.
- Vous êtes un investisseur autonome : si vous maîtrisez les marchés, que vous aimez choisir vos propres ETF ou actions et que vous souhaitez économiser les frais de mandat, la gestion libre reste la voie royale.
Combien ça coûte et sur quoi on investit vraiment
La gestion pilotée est un service qui implique une structure de coûts spécifique. Pour savoir si l’offre est compétitive, il faut regarder l’addition totale des frais et comprendre la nature des actifs choisis par le gérant.
La structure des frais à la loupe
Contrairement à la gestion libre où vous ne payez que les frais du contrat et des fonds, la gestion pilotée ajoute souvent une ligne dédiée à la rémunération du gestionnaire (le mandat).
| Type de frais | À quoi ça sert ? | Ordre de grandeur (marché) |
|---|---|---|
| Frais de gestion du contrat | Rémunèrent l’assureur pour l’enveloppe fiscale et administrative. | Entre 0,50 % et 1,00 % par an. |
| Frais de mandat | Rémunèrent l’expert qui pilote votre épargne. | De 0 % à 0,80 %. |
| Frais des supports (DICI) | Coûts internes aux fonds choisis (invisibles mais impactants). | ETF : ~0,05 % à 0,50 %. Fonds actifs : 1,00 % à 2,00 %+. |
| Frais d’arbitrage | Coût des achats/ventes réalisés par le gérant. | Généralement gratuits (inclus dans le forfait du mandat). |
Sur quoi votre argent est-il investi ?
Le gestionnaire ne laisse pas votre argent dormir. Il le répartit sur une variété de supports pour diversifier le risque :
- Les ETF (Trackers) : des fonds cotés qui répliquent des indices boursiers (CAC 40, S&P 500, Nasdaq) à très faibles coûts. De plus en plus utilisés en gestion pilotée moderne.
- Les OPCVM (Fonds classiques) : des fonds gérés activement par des sociétés de gestion pour tenter de battre le marché.
- L’Immobilier (Pierre-Papier) : via des SCPI ou OPCI, pour apporter un rendement décorrélé des marchés financiers.
- Le Private Equity ou thématiques : pour les profils dynamiques, une poche peut être allouée à des secteurs spécifiques ou au non-coté.
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Les questions les plus posées
Cela dépend des contrats. Dans les banques privées, le ticket d’entrée peut dépasser 100 000 €. En revanche, les banques en ligne et les « robo-advisors » (fintechs) ont démocratisé ce service, le rendant accessible dès quelques centaines d’euros (parfois dès 300 € ou 500 €).
Oui, sur certains contrats modernes. Vous pouvez confier une partie de votre capital à un gestionnaire (ex: 80%) et garder le reste (20%) en gestion libre pour investir vous-même sur des actions ou des secteurs qui vous passionnent. Vérifiez si votre assureur propose cette option mixte.
Tout à fait. C’est même une excellente stratégie pour constituer un capital sur le très long terme (18 ou 20 ans) en profitant de la puissance des intérêts composés et d’un profil dynamique, sans que les parents n’aient à gérer les arbitrages au quotidien.
Ne regardez pas seulement le chiffre brut. Comparez la performance de votre contrat à celle de son indice de référence (benchmark) sur la même période. Si votre profil dynamique a fait +5 % alors que le marché mondial a fait +15 %, la gestion a sous-performé. Attention toutefois, à comparer ce qui est comparable (niveau de risque identique).
Votre argent n’est pas chez la société de gestion, mais chez l’assureur. Si le gestionnaire (la société qui décide des arbitrages) fait faillite, l’assureur reprend la main ou nomme un autre gestionnaire. Votre capital n’est pas impacté par la faillite du gestionnaire mandaté.