Expatrié et non-résident : Comment faire pour investir dans l’or ?

Votre patrimoine est-il exposé au risque de change ou à l’instabilité bancaire de votre pays d’accueil ? En tant qu’expatrié, protéger votre pouvoir d’achat à travers les frontières est une problématique que les placements classiques ne résolvent pas toujours. Cet article vous explique comment faire de l’or votre « devise universelle » en passant en revue les solutions adaptées à votre mobilité, des pièges douaniers à éviter aux règles de stockage sécurisé. Une stratégie concrète pour bâtir une réserve de valeur insaisissable et liquide mondialement.

Les points clés à retenir :

  • Rôle stratégique : l’or agit comme une devise universelle indispensable pour l’expatrié, protégeant le pouvoir d’achat contre l’inflation et l’instabilité des monnaies locales.
  • Choix du support : adaptez le véhicule (physique, ETF, Assurance-Vie) à votre mobilité ; privilégiez l’or « papier » pour la liquidité et le physique pour la sécurité hors système bancaire.
  • Avantage fiscal majeur : les non-résidents fiscaux sont exonérés de la taxe forfaitaire de 11,5 % (TMP) lors de la revente en France, sous réserve de prouver leur domiciliation.
  • Vigilance douanière : tout transport transfrontalier d’or supérieur à 10 000 € doit être impérativement déclaré aux douanes sous peine de saisie et de lourdes amendes.
  • Traçabilité obligatoire : conservez précieusement vos factures nominatives ; sans elles, vous serez taxé d’office sur le prix de vente total et perdrez l’avantage du régime des plus-values.

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Pourquoi l’or est-il un actif stratégique pour l’expatrié ?

Pour un résident français, cela peut être une simple protection contre l’inflation ou un héritage culturel. Mais pour un expatrié, la détention de métaux précieux répond à des impératifs beaucoup plus fonctionnels. Entre la gestion de devises multiples, l’éloignement des centres de décision bancaires et parfois l’instabilité politique du pays d’accueil, l’or physique ou papier devient un outil de pilotage patrimonial à part entière, bien au-delà du simple symbole de richesse.

Les 3 fonctions de l’or en expatriation

Au-delà de la simple spéculation, l’or remplit trois fonctions précises pour celui qui vit à l’étranger :

  • Diversification et couverture de change (Hedging) : l’or est coté internationalement (généralement en dollars). Si la devise de votre pays de résidence s’effondre, la valeur de votre or (exprimée dans cette devise) augmente mécaniquement, préservant votre capacité à consommer ou à investir à l’international.
  • Liquidité internationale : en cas de départ précipité, de blocage des comptes bancaires locaux ou de contrôle des capitaux, l’or (surtout sous forme de pièces ou de petits lingots) reste l’un des rares actifs transportables et vendables partout dans le monde, quasi instantanément.
  • Sécurité dans les pays à monnaie faible ou instable : dans certaines juridictions, l’accès aux marchés financiers (actions US ou Europe) est complexe ou taxé de manière prohibitive. L’or physique offre une alternative d’épargne « hors système », protégeant le capital contre les risques de faillite bancaire locale ou de confiscation monétaire (dévaluation brutale).

Rendement et coûts : connaître les limites avant d’investir

L’or n’est toutefois pas un actif miracle. Il est essentiel de comprendre ses contraintes avant d’investir :

  • L’absence de rendement : l’or ne produit aucun revenu. Il ne verse ni loyer, ni coupon. Sa performance ne repose que sur la variation de son prix.
  • Les coûts de détention : pour un expatrié, stocker de l’or physique de manière sécurisée engendre des frais annuels.
  • La volatilité et le risque de change : bien qu’il protège sur le temps long, l’or peut subir des corrections brutales. De plus, si vous achetez de l’or en dollars mais que vous prévoyez de revenir en zone euro, vous portez un risque de change sur la parité EUR/USD.

Comment faire pour acheter de l’or à l’étranger ?

L’investissement dans l’or n’a plus rien d’artisanal. Aujourd’hui, un expatrié peut s’y exposer via plusieurs canaux, du plus tangible au plus financier. Le choix ne doit pas se faire au hasard, il dépend de votre degré de mobilité, de votre budget et surtout de votre tolérance aux contraintes logistiques.

Voici les quatre grandes voies d’accès, classées selon le profil d’investisseur.

Or physique (pièces, lingots) : pour l’indépendance et le “tangible”

C’est la forme historique, celle qui rassure le plus en cas de crise systémique majeure. Posséder des Napoléons, des Krugerrands ou des lingots, c’est détenir une richesse « hors système bancaire ».

  • Pour qui ? L’expatrié sédentaire qui veut sécuriser une partie de son patrimoine dans un coffre, ou celui qui prépare un retour définitif.
  • La fiscalité à l’achat : dans l’Union Européenne (et ailleurs), l’or dit « d’investissement » est exonéré de TVA. Attention aux critères stricts : pureté minimale de 995/1000 pour les lingots et 900/1000 pour les pièces (frappées après 1800 et ayant eu cours légal).
  • Les coûts cachés : Au prix du métal s’ajoutent une prime à l’achat et, si vous stockez en coffre ou chez un dépositaire, des frais annuels de garde.
  • La logistique : Le transport transfrontalier est strictement encadré, au-delà d’un certain seuil, une déclaration douanière s’impose

L’Or « Papier » (ETF) via Assurance-Vie, Contrat de Capitalisation ou CTO : l’alliance de la performance et de l’optimisation

Si vous cherchez la performance de l’or sans les contraintes logistiques du métal physique, l’or « papier » (ETF ou ETC) est la solution la plus fluide. Mais attentio, pour un expatrié le choix de l’enveloppe fiscale qui héberge ces titres est aussi important que le choix du titre lui-même.

Le principe est d’acheter des fonds cotés (trackers) qui répliquent le cours de l’once au jour le jour. C’est liquide, instantané et les frais de gestion sont minimes.

L’or papier prend tout son sens lorsqu’il est logé dans une structure adaptée à votre mobilité internationale :

  • L’assurance-vie et le contrat de capitalisation (Luxembourg) : ce sont les enveloppes fiscales priviligiées pour les expatriés, Elles offrent la neutralité fiscale (vous ne payez que l’impôt de votre pays de résidence, pas celui du Luxembourg) et une portabilité totale en cas de déménagement.

Attention toutefois, ces produits restent des instruments financiers. Vous portez un risque de contrepartie (faillite de l’émetteur) et un risque de change (cotation en USD). C’est pourquoi il est important de sélectionner des ETF adossés à des stocks physiques réels et de les intégrer dans une architecture patrimoniale robuste.

Les Comptes Métal et le stockage externalisé (Suisse, Singapour …)

C’est la solution hybride qui a le vent en poupe, passer par des sociétés privées ou certaines banques suisses qui gardent l’or pour vous.

  • Pour qui ? Les patrimoines élevés qui veulent détenir du physique sans le stocker chez eux, et qui cherchent une diversification géographique du stockage.
  • L’atout juridictionnel : ces plateformes permettent de choisir le lieu de stockage (Zurich, Singapour, Toronto, Londres) sans y résider. Idéal pour mettre son patrimoine à l’abri d’un risque politique local.

Alloué vs Non alloué :

  • Non alloué (Unallocated) : vous êtes créancier de la banque qui vous « doit » une quantité d’or. C’est moins cher, mais vous portez un risque de défaut de l’établissement.
  • Alloué (Allocated) : vous êtes propriétaire en titre de barres spécifiques, identifiées par leur numéro de série, stockées dans un coffre hors du bilan de la banque. En cas de faillite du dépositaire, votre or vous appartient et ne peut être saisi.

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Profiter de la fiscalité des non-résidents requiert l’enveloppe fiscale adéquate (assurance-vie luxembourgeoise, contrat de capitalisation ou encore CTO international). Nos conseillers vous aident à mettre en place la stratégie qui garantit votre conformité fiscale. Je réserve mon créneau !

Fiscalité de l’or : l’avantage méconnu des non-résidents fiscaux

Complexe et changeante, la fiscalité peut grignoter une grande partie de la performance si elle n’est pas anticipée. Mais pour un expatrié c’est aussi un terrain d’opportunité, votre statut de non-résident fiscal vous ouvre des droits spécifiques que la plupart des investisseurs (et même certains guichetiers bancaires) ignorent.

À l’achat : exonération de TVA et définition de l’or d’investissement

C’est la bonne nouvelle commune à tous les investisseurs en Europe. L’or dit « d’investissement » bénéficie d’une exonération totale de TVA à l’achat.

Pour en profiter, le métal doit respecter des standards stricts :

  • Les lingots et plaquettes : doivent avoir une pureté d’au moins 995 millièmes.
  • Les pièces : doivent avoir une pureté d’au moins 900 millièmes, avoir été frappées après 1800, avoir (ou avoir eu) cours légal dans leur pays d’origine, et ne pas être vendues à un prix dépassant de plus de 80 % la valeur de l’or qu’elles contiennent.

Attention : les bijoux, médailles ou pièces de collection « numismatiques » ne rentrent pas dans ce cadre et restent soumis à la TVA (20 % en France).

À la vente en France : le régime de faveur des non-résidents

C’est ici que votre statut change la donne. Si vous décidez de revendre votre or physique (pièces ou lingots) auprès d’un intermédiaire en France, il existe 2 cas de figures.

Pour le résident fiscal français (deux régimes) :

  • La Taxe Forfaitaire (TMP) : 11,5 % prélevés sur le prix de vente total (dès le premier euro), qu’il y ait plus-value ou non. Simple, mais pénalisant.
  • Le régime des plus-values (sur option) : taxe de 36,2 % (19 % impôt + 17,2 % prélèvements sociaux) uniquement sur le gain réalisé. Ce régime offre un abattement de 5 % par an à partir de la 3ᵉ année, conduisant à une exonération totale après 22 ans de détention. Il nécessite une preuve d’achat nominative (facture).

Pour le non-résident fiscal :

Contrairement à une idée reçue tenace, vous êtes exonéré de la Taxe Forfaitaire sur les Métaux Précieux (TMP) lors d’une vente en France. Depuis 2014 (article 150 VJ 5° du CGI), les personnes qui ne sont pas fiscalement domiciliées en France ne sont pas soumises à cette taxe de 11,5 %.

Mais attention, exonération de TMP ne signifie pas « zéro impôt » :

  • Si la TMP ne s’applique pas, la France peut chercher à imposer la plus-value (selon les règles des biens meubles), sous réserve des conventions fiscales internationales.
  • Surtout, vous restez redevable de l’impôt sur la plus-value dans votre pays de résidence fiscale, selon la législation locale.

Bon à savoir : pour faire valoir cette exonération au comptoir d’achat en France, vous devrez impérativement justifier de votre résidence fiscale à l’étranger (attestation de résidence fiscale de l’année en cours). Sans ce document, l’intermédiaire prélèvera la TMP par défaut.

À la vente à l’étranger : la primauté des conventions fiscales

Si vous vendez votre or directement dans votre pays d’accueil (ou dans un pays tiers comme la Suisse), c’est la fiscalité locale qui prime. La France ne peut généralement pas taxer une opération réalisée hors de ses frontières par un non-résident, sauf clause très spécifique de la convention fiscale bilatérale (rare pour les biens meubles corporels comme l’or).

C’est une stratégie puissante pour les expatriés résidant dans des pays à fiscalité nulle ou faible sur les gains en capital (comme la Belgique, la Suisse, Hong Kong ou les Émirats Arabes Unis), où la revente peut se faire en franchise d’impôt quasi totale.

Fiscalité de l’or papier : le régime des valeurs mobilières

Pour l’or papier (trackers, actions de mines), les règles changent radicalement. Ce ne sont pas des « métaux précieux » au sens fiscal, mais des valeurs mobilières.

  • Pour les résidents : ils sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (Flat Tax) de 30 %.
  • Pour les non-résidents : la France ne taxe généralement pas les plus-values mobilières des non-résidents (sauf participations substantielles > 25 %, ce qui n’est pas le cas d’un ETF or). Vous serez donc uniquement imposé dans votre pays de résidence.

IFI et succession : l’or sort-il de l’assiette de l’impôt sur la fortune ?

Un dernier avantage, et non des moindres, concerne la fiscalité patrimoniale et la transmission. Depuis le remplacement de l’ISF par l’IFI, l’or (qu’il soit physique ou papier) a totalement disparu des radars de l’impôt sur la fortune, offrant une véritable bouffée d’oxygène aux investisseurs lourdement exposés à l’immobilier qui souhaitent diversifier leur patrimoine sans alourdir leur note fiscale.

Cet atout se prolonge au moment de la transmission, où l’or suit les règles classiques de succession. Mais attention au piège du « don manuel » informel ; transmettre une pièce ou un lingot de la main à la main sans aucune déclaration officielle est un cadeau empoisonné. Cela prive le bénéficiaire de toute preuve d’acquisition datée, le condamnant mécaniquement à payer la taxe forfaitaire maximale de 11,5 % le jour de la revente, faute de pouvoir justifier d’une durée de détention pour bénéficier du régime plus avantageux des plus-values.

Logistique : règles de douane, transport et stockage sécurisé

Acheter de l’or est la partie simple, le garder en sécurité et le déplacer légalement est le véritable défi de l’expatrié. Contrairement à un portefeuille d’actions qui traverse les frontières en un clic, l’or physique est une matière lourde, sensible et hautement surveillée. Une erreur de procédure à la douane ou un mauvais choix de juridiction de stockage peut vous coûter une part significative de votre patrimoine.

Douane et frontières : la règle des 10 000 € et l’obligation déclarative

Aux yeux des douanes, l’or une valeur monétaire, au même titre que les espèces ou les chèques.

  • La règle des 10 000 € : au sein de l’UE ou vers un pays tiers, toute personne transportant des sommes, titres ou valeurs (dont l’or) d’un montant égal ou supérieur à 10 000 € doit obligatoirement les déclarer à la douane. Attention, ce seuil s’entend par personne et inclut le total de ce que vous portez (ex : 5 000 € en cash + 6 000 € en pièces d’or = obligation de déclaration).
  • La sanction : l’absence de déclaration ou une fausse déclaration est sévèrement punie. La sanction typique est la saisie conservatoire de l’or, assortie d’une amende douanière pouvant atteindre 50 % de la valeur des biens.

Attention : ne jouez pas avec la douane, la déclaration est une formalité administrative simple et gratuite qui légalise votre transport. La dissimulation elle, est un délit. Pour les montants importants, passez impérativement par un transporteur de fonds agréé qui gérera l’assurance et les formalités.

Dans quel pays faut-il stocker son or ?

Stocker tout votre or dans votre pays de résidence vous expose au risque politique local (contrôle des changes, saisies). Stocker tout en France vous expose à la fiscalité et à la lourdeur administrative européenne.

  • La Suisse (Zurich) : stabilité juridique absolue, infrastructures de pointe, hors UE (donc hors de portée directe de certaines directives bancaires européennes). Idéal pour le long terme.
  • Singapour : Juridiction très sûre, pas de taxes sur l’or d’investissement, et un hub logistique majeur (le Freeport de Singapour). Parfait si vous résidez en Asie.
  • Dubaï : l’absence de TVA et la facilité d’achat/vente en font une place attractive, mais attention à bien choisir des partenaires audités pour éviter l’or de « contrebande ».
  • La France : pertinente uniquement si vous prévoyez d’y revenir rapidement ou si vous détenez déjà un coffre de longue date. Moins flexible pour un non-résident.

Coffre bancaire, société privée ou Freeport : que choisir ?

Voici les trois options, de la plus accessible à la plus sécurisée pour stocker vos lingots ?

Le coffre bancaire :

  • Avantages : proximité, coût modéré (parfois moins de 100-200 €/an pour un petit coffre).
  • Inconvénients : accès limité aux heures d’ouverture, assurance plafonnée (vérifiez bien votre contrat !), risque de fermeture en cas de crise bancaire (congés bancaires). De plus en plus de banques refusent les non-résidents.

Le stockeur privé (sociétés de gardiennage) :

  • Avantages : stockage hors système bancaire (votre or n’est pas au bilan de la société), en « alloué ». Assurance à 100 % de la valeur et possibilité de revendre le stock sans le déplacer.
  • Frais : généralement entre 0,5 % et 1 % par an de la valeur stockée, c’est le prix de la sécurité et de la liquidité.

Les Ports Francs (Freeports) :

  • Avantages : zones sous douane (Genève, Singapour) offrant une suspension de TVA et de droits de douane tant que l’or y reste. Sécurité maximale et confidentialité élevée.
  • Inconvénients : réservés aux gros patrimoines ou via des intermédiaires spécialisés. Coûts de stockage et de manutention élevés.

Traçabilité : pourquoi conserver les factures et scellés est vital

Pour un expatrié qui achète à l’étranger et revend en France (ou ailleurs en Europe), la traçabilité est vitale.

Si vous optez pour le régime fiscal des plus-values (plus avantageux que la taxe forfaitaire de 11,5 %), vous devez prouver :

  • La date d’achat (pour l’abattement de durée de détention).
  • Le prix d’achat (pour calculer la plus-value).
  • L’identité du bien (lien entre la facture et le lingot scellé).

Sans facture nominative détaillant les numéros de série ou les scellés, l’administration fiscale appliquera d’office la Taxe Forfaitaire sur le prix de vente total. Conservez donc vos factures numérisées sur le cloud et vos certificats physiques avec l’or.

Accompagnement gratuit

N’achetez pas de l’or isolément. Pour être efficace, cet actif doit s’intégrer dans une architecture patrimoniale robuste et diversifiée. Demandez dès à présent un rendez-vous avec l’un de nos experts pour une allocation sur-mesure adaptée à votre expatriation. Je réserve mon créneau !

Les questions les plus posées

Je quitte la France définitivement : mon stock d’or physique est-il concerné par l’Exit Tax ?

Non. L’Exit Tax concerne principalement les portefeuilles de valeurs mobilières (actions, obligations) et les parts de sociétés dépassant 800 000 €. L’or physique détenu en direct par un particulier n’entre pas dans son assiette de calcul.

Napoléon ou Krugerrand : quelle pièce privilégier pour une expatriation mondiale ?

Le Krugerrand (Afrique du Sud) est sans doute la pièce la plus liquide au monde. Elle est reconnue et rachetée sans décote de Tokyo à New York. Le Napoléon (20 Francs Or) est une star en France, mais peut être méconnu ou racheté au simple poids de l’or (sans prime) en Asie ou aux USA.

J’ai un compte bancaire français non-résident, puis-je y déposer le fruit de ma vente d’or ?

En théorie oui, mais en pratique, c’est complexe. Les banques françaises sont de plus en plus frileuses avec les dépôts d’espèces ou les virements importants provenant de ventes de métaux précieux, surtout si l’opération a eu lieu à l’étranger (risque AML/Blanchiment). Passer par un intermédiaire professionnel (courtier, gestionnaire de patrimoine) qui justifiera l’origine des fonds en amont facilite grandement l’acceptation des fonds par la banque.

Pourquoi dites-vous que l’Assurance-Vie luxembourgeoise protège mieux mon or que la française ?

Grâce au « Super Privilège« . En France, en cas de faillite de l’assureur, vous êtes créancier chirographaire (non prioritaire) au-delà de 70 000 € de garantie. Au Luxembourg, les actifs des clients (dont vos fonds or) sont ségrégués juridiquement des avoirs propres de l’assureur et déposés dans une banque tierce. Vous êtes créancier de premier rang absolu, passant avant même l’État ou les salariés de l’assureur.

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