Expatrié ou non-résident : Quelle est la meilleure plateforme de trading ?

Vous avez quitté la France pour vivre à l’étranger, mais une question vous suit partout : comment continuer à faire fructifier votre argent à distance ? Que ce soit pour préparer votre retraite, financer les études de vos enfants ou simplement bâtir un patrimoine solide, investir reste essentiel — même (et surtout) quand on est expatrié. Le choix d’une plateforme de trading adaptée à votre situation est important, mais loin d’être évident : régulation, fiscalité, restrictions géographiques, frais cachés… les pièges sont nombreux. Faut-il opter pour un broker en ligne classique comme Interactive Brokers, ou déléguer sa gestion à un cabinet de gestion de patrimoine comme Richelieu International ? Dans cet article, on vous aide à y voir clair pour investir efficacement, où que vous soyez dans le monde.

Les points clés à retenir :

  • Interactive Brokers est le meilleur choix : frais bas, accès mondial, fiabilité. Mais son interface peut être complexe pour les débutants
  • La régulation et l’accessibilité sont essentielles : un broker doit être régulé par une autorité fiable et accessible depuis votre pays de résidence
  • Les frais ne font pas tout : au-delà des frais de courtage, attention aux coûts cachés (change, inactivité, retrait) qui peuvent réduire vos gains
  • La fiscalité doit être anticipée : conventions fiscales, retenues à la source et obligations déclaratives varient selon les pays. Un bon reporting est indispensable
  • Un cabinet de gestion de patrimoine est une vraie alternative : passer par un cabinet comme Richelieu International permet d’investir sans gérer soi-même, avec un accompagnement fiscal et patrimonial adapté aux expatriés

Quels sont les critères pour bien choisir sa plateforme de trading ?

Trouver un courtier adapté à votre statut d’expatrié ou de non-résident est crucial pour investir efficacement à l’international. Le choix d’une plateforme de trading ne doit pas se limiter aux frais : il doit prendre en compte la réglementation, l’accessibilité depuis votre pays de résidence, la fiscalité applicable, ainsi que les produits et services proposés.

Régulation et accessibilité internationale

Le cadre réglementaire du broker est le premier critère à vérifier. Choisissez une plateforme agréée par une autorité financière réputée, comme la FCA (Royaume-Uni), FINMA (Suisse), SEC ou FINRA (États-Unis), BaFin (Allemagne), AMF (France) ou encore l’AFM (Pays-Bas).

Un courtier régulé dans une juridiction de confiance garantit la sécurité des fonds, la ségrégation des comptes, et un recours légal en cas de litige.

Attention ! Certains courtiers, même très réputés, ne sont pas accessibles depuis certains pays, notamment les États-Unis ou certains pays du Moyen-Orient ou d’Asie en raison de restrictions locales. Il est donc indispensable de vérifier si votre pays de résidence est éligible à l’ouverture de compte.

Frais et commissions

Les frais varient énormément d’une plateforme à l’autre et impactent directement la rentabilité :

  • Frais de courtage : par ordre ou en pourcentage du montant investi
  • Frais de conversion de devises : attention aux taux de change appliqués et aux spreads cachés
  • Frais d’inactivité : souvent oubliés mais existant chez certains courtiers
  • Frais de retrait et frais annexes (transfert de titres, clôture de compte…)

Bon à savoir : contrairement à une idée encore répandue, Interactive Brokers ne facture plus de frais d’inactivité. Un avantage non négligeable pour les expatriés qui investissent de manière occasionnelle ou qui préfèrent une approche long terme sans passer d’ordres fréquents.

Fiscalité et reporting international

La fiscalité est complexe pour les expatriés, notamment en l’absence d’un compte-titres français. Il faut tenir compte :

  • des conventions fiscales entre votre pays de résidence et la France (ou votre pays d’origine)
  • de la retenue à la source sur les dividendes ou plus-values dans certains pays (notamment les États-Unis)
  • de l’existence d’un crédit d’impôt pour éviter la double imposition
  • des obligations déclaratives (ex. formulaire 3916 pour la France)

Optez pour une plateforme fournissant un reporting fiscal détaillé adapté à votre juridiction. Interactive Brokers propose par exemple des rapports complets (fiscaux et comptables), mais tous les courtiers ne le font pas.

Support client et langues disponibles

Un bon support client est indispensable pour gérer vos opérations à distance :

  • Assistance en plusieurs langues (notamment français et anglais)
  • Support disponible via chat, téléphone et email

Certains brokers low-cost réduisent leur support à des formulaires automatisés. Assurez-vous que vous pouvez joindre un humain si besoin, surtout en cas de blocage de fonds ou de problème fiscal.

Quel broker en ligne privilégier en tant qu’expatrié ?

Le choix d’un courtier en ligne dépend de plusieurs critères essentiels, notamment la régulation, les frais, l’accès aux marchés, la complexité d’ouverture de compte et le profil de l’investisseur. Voici un comparatif des principales plateformes adaptées aux expatriés :

BrokerRégulationFraisAccès aux marchésComplexité d’ouvertureIdéal pour
Interactive BrokersSEC, FCA, AMFBasTrès large (150+ marchés)ModéréeTraders actifs, investisseurs internationaux
Saxo BankFINMA, FCAMoyensLarge (60+ marchés)FacileInvestisseurs expérimentés, multi-actifs
SwissquoteFINMAMoyensMoyen (30+ marchés)FacileInvestisseurs recherchant stabilité et sécurité
DEGIROAFMBasPetit (Europe, US)FacileDébutants, investisseurs occasionnels

Interactive Brokers (IBKR) : courtier de référence pour les expatriés grâce à ses frais ultra-compétitifs, son accès à plus de 150 marchés mondiaux et l’absence de frais d’inactivité. Idéal pour les investisseurs actifs et ceux recherchant une large diversification internationale. Cependant, son interface peut paraître complexe pour les débutants

Saxo Bank : offre une plateforme performante avec des outils d’analyse avancés, adaptée aux investisseurs expérimentés. Les frais de garde ont été supprimés en février 2025, ce qui améliore sa compétitivité. Toutefois, les frais de conversion de devises peuvent s’accumuler, et les frais de rapport fiscal sont à considérer

Swissquote : courtier suisse offrant une grande stabilité et une régulation stricte. Convient aux investisseurs recherchant une plateforme fiable. Les frais de garde trimestriels peuvent être un inconvénient pour les petits portefeuilles, et les tarifs sont moins compétitifs pour les gros volumes

DEGIRO : idéal pour les débutants grâce à une interface intuitive et des frais très bas. Cependant, l’accès aux marchés est bien plus limité, et le support fiscal moins complet.

Notre recommandation

Pour les expatriés recherchant une solution complète, Interactive Brokers se distingue comme le choix optimal. Ses frais compétitifs, son vaste accès aux marchés internationaux et l’absence de frais d’inactivité en font une plateforme adaptée à une large gamme de profils d’investisseurs. Cependant, pour les débutants ou ceux préférant une interface plus conviviale, DEGIRO peut être une alternative intéressante, en fonction des besoins spécifiques et des marchés ciblés.

L’alternative aux brokers en ligne : le cabinet de gestion de patrimoine

Si vous êtes expatrié et que vous ne souhaitez pas piloter vous-même vos investissements boursiers, sachez qu’il existe une autre voie : déléguer la gestion de votre portefeuille à un cabinet de gestion de patrimoine.

Ce type d’accompagnement repose sur une approche globale, sur mesure, et bien souvent plus adaptée aux profils d’expatriés disposant d’un patrimoine à structurer. Richelieu International s’appuie notamment sur des partenaires de référence comme Morningstar et Ardan, reconnus pour la qualité de leur gestion et la robustesse de leur infrastructure réglementaire.

Mais alors, pourquoi choisir cette option quand on vit à l’étranger ?

  • Gestion 100 % déléguée : inutile de suivre les marchés au quotidien. Votre portefeuille est géré par des experts, en fonction de votre profil de risque (prudent, équilibré, dynamique) et de vos objectifs patrimoniaux
  • Accompagnement stratégique : au-delà de la gestion financière, vous bénéficiez d’un suivi personnalisé sur la fiscalité, la protection du patrimoine, la transmission et le rapatriement
  • Solution conforme à votre statut d’expatrié : dans certains pays, ouvrir un compte-titres en direct via un courtier en ligne peut être complexe, voire impossible. Passer par un cabinet permet de contourner ces blocages, en toute légalité
  • Reporting fiscal adapté : les partenaires fournissent des documents clairs et complets, facilitant vos déclarations dans votre pays de résidence (y compris en cas de fiscalité internationale)

Cette approche est idéale pour les expatriés qui veulent investir sans s’encombrer de la gestion quotidienne, tout en bénéficiant d’un cadre réglementé, d’une stratégie sur mesure et d’une vision patrimoniale globale.

Accompagnement gratuit

Vous êtes expatrié et vous souhaitez être accompagné dans l’ouverture d’un compte pour investir ? Profitez dès à présent d’un rendez-vous sur-mesure avec l’un de nos conseillers qui saura vous guider dans les options les plus adaptées à votre situation fiscale et patrimoniale.

Fiscalité et déclarations : ce que doit savoir l’expatrié

En tant que non-résident fiscal français, vous êtes soumis aux règles fiscales de votre pays de résidence, tout en devant parfois respecter certaines obligations envers la France ou d’autres pays où vos investissements génèrent des revenus.

Les conventions fiscales : éviter la double imposition

Les conventions fiscales bilatérales signées entre pays visent à éviter la double imposition. Elles définissent quel pays a le droit de taxer certains revenus (dividendes, intérêts, plus-values) et permettent, dans de nombreux cas, de bénéficier :

  • d’une retenue à la source réduite ou supprimée sur les dividendes étrangers
  • d’un crédit d’impôt dans le pays de résidence si des impôts ont été payés à l’étranger
  • ou encore d’une exonération partielle ou totale de certaines catégories de revenus

Exemple concret :

Un expatrié résidant aux Émirats arabes unis (pays sans impôt sur le revenu) et recevant des dividendes de sociétés françaises devra s’acquitter d’une retenue à la source en France (généralement 12,8 %), mais ne paiera pas d’impôt local. À l’inverse, un expatrié aux États-Unis devra déclarer ses revenus mondiaux et pourra être imposé sur les dividendes étrangers, avec éventuellement un crédit d’impôt.

Obligations déclaratives internationales

Au-delà de la fiscalité, les expatriés doivent déclarer l’existence de leurs comptes à l’étranger :

  • En tant qu’expatrié non-résident fiscal français, vous n’êtes pas concerné par le formulaire 3916. Vous devez toutefois vous conformer aux obligations déclaratives de votre pays de résidence, notamment si celui-ci impose de déclarer les comptes ouverts à l’étranger.
  • Certains pays appliquent aussi une imposition spécifique sur les plus-values mobilières, même si elles sont réalisées via des plateformes étrangères.

Le non-respect de ces obligations peut entraîner des amendes significatives, voire des redressements fiscaux en cas de contrôle.

Le rôle des brokers dans le reporting fiscal

Tous les courtiers ne proposent pas le même niveau de reporting fiscal international. Choisir un broker capable de vous fournir des documents clairs, voire compatibles avec les exigences de votre pays de résidence, facilite grandement la gestion de vos obligations.

  • Interactive Brokers propose des rapports détaillés (résumés fiscaux annuels, formulaires 1042-S pour les US, fichiers Excel exportables) mais leur lisibilité peut nécessiter un accompagnement comptable
  • Saxo Bank offre un reporting fiscal avancé, avec notamment des certificats de dividendes, relevés annuels, et une assistance pour le remplissage de certaines déclarations locales (notamment au sein de l’UE)
  • DEGIRO, en revanche, fournit un relevé annuel de transactions mais sans documents optimisés — ce qui peut complexifier la déclaration

Erreurs fréquentes à éviter lorsqu’on ouvre un compte de trading

Investir à l’international peut être très avantageux pour un expatrié… à condition d’éviter certaines erreurs courantes qui peuvent coûter cher, fiscalement et financièrement.

Négliger la fiscalité liée à la résidence

Beaucoup de Français expatriés pensent à tort qu’ils restent imposables en France s’ils conservent un logement ou un compte bancaire français. Or, la résidence fiscale dépend de plusieurs critères (lieu de foyer, centre des intérêts économiques, durée de séjour, etc.) définis par l’article 4 B du Code général des impôts et les conventions fiscales internationales.

Un expatrié reste imposable dans son pays de résidence sur ses revenus mondiaux, sauf exception. Une erreur de déclaration ou une omission peut entraîner :

  • des sanctions administratives ou pénales (notamment aux États-Unis, au Canada ou en France)
  • une double imposition si aucune convention fiscale n’est consultée ou appliquée correctement

Sous-estimer les frais cachés

Certains expatriés choisissent un courtier uniquement en fonction des frais de courtage affichés, sans tenir compte des frais annexes qui peuvent peser lourd à long terme :

  • frais de conversion de devises, parfois supérieurs à 0,5 %
  • frais d’inactivité, encore pratiqués par certains courtiers
  • frais de retrait ou de transfert de titres
  • frais de garde ou de tenue de compte, fréquents chez les banques privées et certains brokers

Une bonne plateforme doit afficher ses frais en toute transparence. Privilégiez les brokers qui publient une grille tarifaire claire, et prenez le temps de comparer le coût total selon votre stratégie d’investissement (achat régulier, buy & hold, trading actif…).

Choisir un broker uniquement sur le critère du prix

Un autre piège fréquent est de choisir un broker uniquement parce qu’il affiche des frais ultra-compétitifs, sans tenir compte d’éléments essentiels tels que :

  • la régulation du broker (une garantie en cas de litige)
  • la protection des dépôts clients (ex. fonds ségrégués, couverture du régulateur)
  • le service client multilingue, indispensable quand on vit à l’étranger
  • le reporting fiscal (important pour déclarer ses revenus dans le bon pays)

Mieux vaut payer un peu plus en frais, mais bénéficier d’un accompagnement fiable, d’un support fiscal solide et d’une plateforme bien régulée.

Accompagnement gratuit

Vous êtes expatrié et vous souhaitez être accompagné dans l’ouverture d’un compte sur une plateforme de trading ? Profitez dès à présent d’un rendez-vous sur-mesure avec l’un de nos conseillers qui saura vous guider dans les options les plus adaptées à votre situation fiscale et patrimoniale.

Les questions les plus posées

Faut-il privilégier une assurance-vie ou un compte-titres quand on vit à l’étranger ?

Cela dépend de vos objectifs. L’assurance-vie internationale est idéale pour la transmission, la fiscalité et l’épargne long terme. Le compte-titres permet un accès direct aux marchés, avec plus de flexibilité, mais aussi plus de volatilité et d’impôt sur les plus-values.

Puis-je ouvrir un compte-titres ordinaire (CTO) depuis l’étranger ?

Oui, de nombreux courtiers internationaux acceptent les expatriés, à condition que votre pays de résidence ne soit pas restreint. Certains pays, comme les États-Unis ou les Émirats, limitent l’accès à certains brokers.

Quel est l’avantage de passer par un conseiller en gestion de patrimoine plutôt qu’un broker en ligne ?

Vous bénéficiez d’un accompagnement stratégique, d’une fiscalité optimisée et d’une gestion sur mesure adaptée à votre pays de résidence, sans avoir à gérer les marchés au quotidien.

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