Vous ne souhaitez pas compter chaque euro de votre retraite ? Imaginez un quotidien où votre pension vous offre une vie plus riche, sous un soleil printanier au cœur des Andes ou face à l’océan Pacifique. L’Équateur n’est pas juste une destination de carte postale ; c’est un projet de vie concret où le coût de l’existence est divisé par deux, la culture est authentique et la « tranquilidad » est un art de vivre. Ce guide est votre feuille de route pour transformer ce rêve en réalité, en vous montrant pas à pas comment vous installer, gérer votre budget et profiter pleinement de cette nouvelle aventure.
Sommaire
Les points clés à retenir :
- Un cadre de vie exceptionnel pour un coût très bas : l’Équateur offre une grande diversité de climats et un rythme de vie apaisé. L’utilisation du dollar (USD) simplifie les dépenses, mais expose à un risque de change.
- Un visa « retraité » accessible sous condition de revenus : le parcours se fait en deux temps (résidence temporaire puis permanente) via le visa pensionado, qui exige de justifier d’une pension mensuelle stable et régulière.
- Une fiscalité standard sans régime spécial : n’attendez pas de forfait fiscal avantageux ; les pensions privées françaises sont généralement imposables en Équateur selon la convention bilatérale. Une vérification auprès des administrations fiscales des deux pays est recommendée.
- Un système de santé à deux vitesses : bien qu’une affiliation au système public (IESS) soit possible, une assurance santé internationale reste fortement recommandée. Elle garantit un accès rapide aux cliniques privées de qualité et couvre l’indispensable rapatriement sanitaire.
- Une gestion de patrimoine non négociable : votre priorité doit être de sécuriser votre pouvoir d’achat face aux fluctuations du taux de change EUR/USD. Mettre en place une stratégie pour diversifier vos revenus et gérer vos flux financiers est vivement encouragé.
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Pourquoi l’Équateur est-il une destination prisée pour la retraite ?
L’Équateur n’est pas seulement une destination de voyage ; il offre une véritable proposition de vie, où le climat, la culture et le budget s’harmonisent pour créer un quotidien apaisé et enrichissant.
Un cadre de vie entre culture, climats et tranquilidad
L’Équateur vous invite à vivre au cœur d’une nature spectaculaire et d’une histoire préservée. Avec des villes comme Quito et Cuenca classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, la culture est omniprésente, des églises baroques andines aux marchés artisanaux colorés.
Les paysages offrent une diversité saisissante, vous permettant de choisir votre décor quotidien :
- les sommets majestueux des Andes,
- les plages ensoleillées de la côte Pacifique,
- ou encore les portes de la mystérieuse Amazonie.
Cette richesse se prolonge dans l’assiette, avec une gastronomie de terroir basée sur des fruits tropicaux incroyables, un café et un cacao parmi les meilleurs au monde.
Mais au-delà de ces atouts, c’est un rythme de vie différent qui séduit. Loin de l’agitation des métropoles françaises, la vie équatorienne, ou tranquilidad, s’écoule plus lentement, valorisant les moments simples et l’hospitalité. L’Équateur ne se visite pas, il se vit, au rythme d’une conversation sur un banc de la place centrale ou d’une promenade dans les marchés animés. C’est cette qualité de temps retrouvé qui constitue le cœur de l’expérience équatorienne.
Un coût de la vie attractif, avec de fortes disparités régionales
Globalement, vivre en Équateur coûte beaucoup moins cher qu’en France. Cette moyenne nationale cache toutefois des différences de coût notables entre les grandes villes et les zones rurales, ou entre la région andine et la côte. Pour un retraité, le choix du lieu de vie est donc une décision aussi bien financière que personnelle.
Source des données : Numbeo
- Logement : le budget logement est radicalement allégé en Équateur. Les loyers sont en moyenne 62,3 % plus abordables qu’en France. Concrètement, un appartement de trois chambres en centre-ville, qui se louerait 1 410 € en France, se trouve aux alentours de 508 € dans une ville équatorienne. Pour ceux qui envisagent d’acheter, l’avantage est encore plus spectaculaire, avec un prix au mètre carré en centre-ville près de 80 % moins cher.
- Restaurants : la richesse agricole de l’Équateur se ressent directement dans votre portefeuille. Faire ses courses coûte en moyenne 54 % de moins qu’en France. Vous profiterez de produits frais locaux à des prix imbattables. Cette accessibilité se retrouve au restaurant, où les prix sont en moyenne 59,4 % plus bas. Un repas simple et local vous coûtera à peine plus de 3 €, tandis qu’un dîner complet pour deux dans un établissement de gamme intermédiaire avoisine les 26 €.
- Transports : les transports constituent un autre poste où les économies sont significatives. Le prix de l’essence est environ 67,5 % moins cher, et l’abonnement mensuel aux transports en commun est 64 % plus abordable qu’en France. Même les services modernes comme un forfait mobile avec données ou une connexion internet haut débit affichent des tarifs inférieurs, de -38,7 % et -14,6 % respectivement.
Veuillez noter que le coût de la vie n’est pas uniforme sur tout le territoire. Les grandes villes andines comme Quito et Cuenca sont les plus chères, bien que restant très abordables comparées à la France. Les villes de la côte Pacifique comme Manta offrent un excellent compromis, tandis que des villes de taille moyenne dans la Sierra, comme Loja, permettent d’optimiser encore davantage son budget. Enfin, il faut noter que l’archipel des Galápagos est une exception, avec un coût de la vie très élevé qui le place hors de portée de la plupart des projets de retraite.
S’installer en Équateur : les démarches de résidence
Le processus est logique et bien balisé, mais il est essentiel de respecter chaque étape pour garantir une transition en douceur vers votre nouvelle vie.
Les visas retraite (pensionado) et le parcours de résidence
La logique d’immigration en Équateur pour les retraités suit généralement un parcours en deux temps : vous obtenez d’abord une résidence temporaire, valable deux ans, avant de pouvoir prétendre à la résidence permanente.
Le visa le plus adapté est celui de retraité ou rentier (visa 9-V, dit pensionado). Il est conçu pour les personnes pouvant justifier d’un revenu stable et suffisant provenant de l’étranger.
- Condition de revenu : vous devez prouver que vous percevez une pension ou une rente mensuelle d’un montant minimum (vérifiez sur le site de l’ambassade).
- Justificatifs : cette source de revenu doit être stable et garantie (pension de retraite de l’État, caisse privée, revenus locatifs, etc.). Des justificatifs réguliers vous seront demandés.
Chaque pièce doit être parfaitement conforme pour éviter tout retard :
- Passeport en cours de validité.
- Extrait de casier judiciaire de moins de six mois.
- Justificatifs de revenus (attestation de pension, relevés bancaires, etc.).
- Attestation d’assurance santé privée, valable en Équateur.
- Actes d’état civil (naissance, mariage si applicable).
Par ailleurs, tous les documents officiels français (casier judiciaire, actes d’état civil) doivent être apostillés pour être reconnus en Équateur. L’apostille est un cachet qui authentifie l’origine d’un acte public. Les documents devront ensuite être traduits en espagnol par un traducteur assermenté.
Une fois votre visa de résidence temporaire obtenu, votre première démarche en Équateur sera de demander votre cédula, la carte d’identité équatorienne pour les résidents. C’est le sésame qui vous permettra d’effectuer toutes les autres démarches locales.
Les étapes de votre installation administrative
La cédula en poche, plusieurs démarches sont à enclencher rapidement pour finaliser votre installation et devenir un résident à part entière.
- Obtenir un numéro d’identification (RUC) : le Registro Único de Contribuyentes (RUC) est votre numéro d’identification fiscal. Il est indispensable pour la plupart des actes de la vie courante : ouvrir un compte bancaire, signer un bail de location, souscrire à un abonnement internet ou téléphonique, ou encore acheter une voiture.
- Ouvrir un compte bancaire local : bien que non obligatoire au début, un compte en banque équatorien simplifie considérablement la gestion de vos dépenses. Pour l’ouvrir, les banques exigent généralement votre passeport, votre visa, votre cédula, une preuve de domicile et parfois un petit dépôt initial.
- S’enregistrer auprès de votre municipalité (Municipio) : cette étape, appelée empadronamiento dans certains pays, consiste à vous déclarer comme habitant de votre ville.
Quelle est la fiscalité pour un retraité ?
En Équateur, le cadre est bien défini mais il est important de l’aborder avec réalisme, sans s’attendre à des avantages exceptionnels, mais plutôt à une situation claire et prévisible.
Existe-t-il un régime spécial ?
L’Équateur ne propose pas de régime fiscal spécial pour les retraités étrangers, contrairement à certains pays européens qui offrent des forfaits attractifs comme le taux à 7 % en Italie ou le statut NHR au Portugal.
En tant que résident fiscal en Équateur, vous serez soumis au régime d’imposition standard sur le revenu (« impuesto a la renta »). Cet impôt est progressif et s’applique aux revenus de différentes sources, y compris les pensions. Vous serez imposé sur la base de vos revenus mondiaux, mais les mécanismes prévus par la convention fiscale avec la France permettent d’éviter une double imposition.
La dollarisation du pays simplifie les choses au quotidien ; toutes vos déclarations et paiements d’impôts locaux se feront en USD, sans aucune conversion. Votre seule préoccupation sera de gérer le change de votre pension en euros vers le dollar, du côté de votre banque en France.
Comprendre la convention fiscale France–Équateur
Pour éviter que vos revenus ne soient taxés deux fois, les deux pays ont signé une convention fiscale. Cet accord, entré en vigueur en 1992, définit quel pays a le droit d’imposer quel type de revenu.
Le principe est de répartir les droits d’imposition selon la nature de vos pensions :
- Pensions du secteur public : si vous percevez une pension au titre de services rendus à l’État français ou à une collectivité publique (fonctionnaire, militaire, etc.), cette pension reste uniquement imposable en France.
- Pensions du secteur privé : cela concerne les pensions de base de la Sécurité sociale et les retraites complémentaires (Agirc-Arrco, etc.). Selon la convention, ces revenus sont généralement imposables dans votre pays de résidence, c’est-à-dire en Équateur, et non en France.
Même si vos pensions ne sont plus imposées en France, vous pourriez conserver des obligations déclaratives, notamment celle d’informer l’administration fiscale française de l’existence de vos comptes bancaires détenus à l’étranger.
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Où poser ses valises ? Top 5 des régions et villes pour retraités
L’Équateur offre une mosaïque de climats et d’ambiances. Le choix de votre lieu de résidence dépendra entièrement de votre style de vie idéal : préférez-vous la fraîcheur culturelle des Andes, la chaleur tropicale de la côte Pacifique ou la quiétude d’une vallée verdoyante ? Chaque région possède ses propres atouts pour les retraités.
Voici une sélection des cinq destinations les plus prisées pour vous aider à orienter votre projet.
Cuenca (Province d’Azuay) :
- Atouts : un centre historique classé au patrimoine de l’UNESCO, un climat printanier toute l’année (altitude de 2 500 m), une forte et accueillante communauté d’expatriés, ainsi qu’une excellente offre médicale.
- Profil idéal : l’amateur de culture, de marche urbaine et de vie sociale, disposant d’un budget moyen à confortable.
Quito (Province de Pichincha) :
- Atouts : le dynamisme d’une capitale avec une offre culturelle riche (musées, théâtres), les meilleurs hubs médicaux du pays, et un aéroport international qui facilite les voyages.
- Profil idéal : le retraité urbain et actif qui privilégie un accès direct aux soins les plus avancés et aux connexions internationales.
Loja / Vilcabamba :
- Atouts : un climat considéré comme l’un des plus doux au monde, un rythme de vie très lent axé sur le bien-être, et une nature omniprésente, idéale pour la randonnée.
- Profil idéal : la personne en quête de tranquillité absolue, de douceur de vivre et d’activités en plein air, loin de l’agitation.
Manta (Province de Manabí) :
- Atouts : une ville portuaire en plein essor au bord de l’océan, un climat chaud toute l’année, et des services modernes (centres commerciaux, cliniques) en plein développement.
- Profil idéal : l’amoureux de la mer et de la chaleur, qui apprécie une ville dynamique avec un budget flexible selon les quartiers.
Salinas (Province de Santa Elena) :
- Atouts : la station balnéaire la plus développée du pays, des plages aménagées, une vie sociale animée (surtout en haute saison) et une forte communauté internationale.
- Profil idéal : celui qui recherche une vie de plage active et sociable, avec une ambiance de vacances et un réseau international bien établi.
Se soigner en Équateur : entre service public et assurance privée
L’Équateur dispose d’un système de santé à deux vitesses, avec un secteur public accessible mais aux capacités variables, et un secteur privé de grande qualité concentré dans les grandes villes.
Le système public : droits et limites
Le système de santé public équatorien repose sur deux entités principales :
- L’IESS (Institut Équatorien de Sécurité Sociale) : en tant que résident légal, vous avez la possibilité de vous affilier volontairement à l’IESS. Cette affiliation, moyennant une cotisation mensuelle, vous donne accès au réseau d’hôpitaux et de cliniques de la sécurité sociale. Il faut toutefois anticiper certaines conditions, comme un éventuel délai de carence avant de pouvoir bénéficier de toutes les prestations.
- Le MSP (Ministère de la Santé Publique) : il gère le réseau de santé public accessible à tous, y compris les étrangers. Ce réseau est cependant très hétérogène : si les infrastructures sont correctes dans les grands centres urbains, elles peuvent être beaucoup plus limitées dans les zones rurales.
En pratique, le recours au système public implique de longs délais d’attente pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste ou pour une intervention non urgente. La qualité des soins peut également varier de manière significative entre les hôpitaux modernes de Quito et Cuenca et les dispensaires des petites communes.
Pourquoi une assurance santé internationale reste-t-elle recommandée ?
Pour la plupart des retraités expatriés, souscrire une assurance santé privée (internationale ou locale haut de gamme) n’est pas un luxe, mais une nécessité pour garantir confort, rapidité et sécurité. Voici les principales raisons :
- Un accès immédiat au secteur privé : l’assurance privée vous ouvre les portes des meilleures cliniques et hôpitaux du pays, situés principalement à Quito, Guayaquil et Cuenca. Ces établissements sont réputés pour leur modernité, la qualité de leurs médecins (formés aux États-Unis ou en Europe) et des délais de prise en charge très courts.
- Une meilleure couverture des soins courants : les postes de soins souvent mal remboursés par les systèmes publics, comme l’optique et le dentaire, sont généralement bien mieux couverts par les assurances privées, vous évitant des dépenses imprévues importantes.
- La garantie d’assistance et de rapatriement : en cas de problème de santé grave nécessitant des soins spécifiques non disponibles localement ou une volonté de vous faire soigner en France, seule une assurance santé internationale organisera et couvrira les frais d’un rapatriement sanitaire vers l’Europe.
Préparer son patrimoine avant l’expatriation en Équateur
Une retraite réussie en Équateur ne repose pas uniquement sur le choix d’un lieu de vie agréable. Elle exige une stratégie patrimoniale solide et réfléchie en amont. S’expatrier sans avoir sécurisé ses flux financiers et anticipé les risques, serait une erreur.
Pourquoi une stratégie patrimoniale est-elle non négociable ?
Organiser votre patrimoine avant de partir répond à trois objectifs fondamentaux pour garantir votre sérénité financière à long terme.
- Stabiliser et diversifier vos revenus passifs : votre pension de retraite constituera la base de vos revenus, mais il est prudent de ne pas dépendre d’une seule source. Une stratégie efficace visera à compléter cette pension par des revenus passifs stables : dividendes, revenus locatifs d’un bien conservé en France, ou encore des rachats mensuels programmés depuis un contrat d’assurance-vie. Cette diversification vous offrira une meilleure résilience face aux imprévus.
- Maîtriser le risque de change : vous percevrez vos revenus en euros, mais vous dépenserez en dollars américains. Une baisse de la valeur de l’euro face au dollar diminuera donc directement votre pouvoir d’achat. Il est impératif de mettre en place des solutions pour atténuer ce risque : détenir une partie de votre épargne dans des compartiments ou des fonds en dollars au sein d’une assurance-vie internationale, ou utiliser des comptes bancaires multi-devises pour optimiser vos opérations de change.
- Anticiper l’inflation et les imprévus : constituer un matelas de sécurité est indispensable pour faire face aux dépenses inattendues (problème de santé, voyage urgent en France, etc.). Idéalement, cette épargne de précaution devrait être répartie entre l’euro et le dollar pour une flexibilité maximale. Penser à des placements faiblement corrélés aux marchés traditionnels peut également aider à protéger votre patrimoine contre l’inflation sur le long terme.
Les placements à privilégier pour votre retraite
Pour mettre en œuvre cette stratégie, certains outils patrimoniaux sont particulièrement adaptés à la situation d’un expatrié.
- L’assurance-vie internationale : le couteau suisse du retraité expatrié. Elle permet de gérer votre épargne depuis l’étranger avec une grande flexibilité. Ses principaux atouts sont la gestion multidevise (pour vous exposer au dollar), la possibilité de mettre en place des rachats programmés pour créer un revenu complémentaire, et sa transmission optimisée.
- Le contrat de capitalisation : similaire à l’assurance-vie, cet outil d’ingénierie patrimoniale est particulièrement intéressant pour organiser la transmission de votre patrimoine tout en bénéficiant d’un cadre fiscal avantageux.
- Le Compte-Titres Ordinaire (CTO) : pour les investisseurs qui souhaitent conserver un accès direct aux marchés financiers mondiaux, le CTO reste une option valable. Il conviendra cependant d’étudier avec attention son incidence fiscale, à la fois en France et en Équateur, en se référant à la convention bilatérale.
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Les questions les plus posées
Votre permis de conduire français est valide pour une durée de 90 jours après votre arrivée en Équateur. Au-delà, en tant que résident, vous devrez obtenir un permis de conduire équatorien. La procédure implique généralement de faire valider votre permis français auprès de l’Agence Nationale de Transit (ANT), après une vérification de son authenticité.
Oui, le visa de résident, y compris le visa pensionado, vous autorise à être actionnaire, propriétaire et gérant de votre propre entreprise en Équateur. Cela vous permet de générer des revenus locaux. Ce visa n’est cependant pas conçu pour être un employé salarié, qui nécessiterait un visa de travail spécifique.
Oui. Selon la convention fiscale franco-équatorienne, les revenus immobiliers sont imposables dans le pays où se situe le bien, donc en France. Cependant, en tant que résident fiscal équatorien, vous devez déclarer vos revenus mondiaux. L’Équateur prendra en compte ces revenus et l’impôt déjà payé en France pour calculer votre impôt final, afin d’éviter la double imposition.
Oui. En tant que résident fiscal en Équateur, vous êtes tenu de déclarer l’ensemble de vos revenus et de votre patrimoine mondiaux au SRI (fisc équatorien). Cela inclut donc les comptes bancaires et autres actifs que vous détenez en France ou ailleurs. De la même manière, vous devrez continuer à déclarer vos comptes étrangers à l’administration fiscale française.