Passer sa retraite en Italie : Tout ce que vous devez savoir

Vous imaginez votre retraite sous le soleil d’Italie ? Entre l’art de vivre, les marchés animés, les cappuccinos en terrasse et un climat doux, la péninsule séduit de plus en plus de retraités français. Pas besoin de visa pour les citoyens européens, des démarches de résidence relativement simples, et un régime fiscal à 7 % sur les revenus de source étrangère. L’Italie possède de sérieux atouts pour transformer un rêve de dolce vita en projet concret. Dans ce guide, découvrez où poser vos valises, comment officialiser votre résidence et surtout comment organiser votre santé, votre fiscalité et votre patrimoine pour profiter pleinement de cette nouvelle vie, en toute sécurité.

Les points clés à retenir :

  • Pas de visa pour les citoyens européens : au-delà de 3 mois, inscription obligatoire à l’Anagrafe avec preuves de ressources et de couverture santé (S1 ou assurance privée).
  • Le régime fiscal italien à 7 % s’applique aux revenus étrangers si vous percevez une pension et résidez dans une commune éligible du Sud (< 20 000 habitants).
  • L’avantage 7 % dure jusqu’à 10 ans (année d’arrivée + neuf années fiscales) et se règle via le formulaire F24, code 1899.
  • Les pensions CNAV et AGIRC-ARRCO restent imposées en France ; l’Italie peut les taxer avec crédit d’impôt et certaines pensions privées facultatives peuvent entrer dans le 7 %.
  • Sous le régime 24-ter, pas de Quadro RW ni d’IVIE/IVAFE sur les actifs couverts. Une assurance santé internationale reste recommandée malgré l’accès au SSN.

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Pourquoi l’Italie est-elle une destination prisée pour la retraite ?

L’attrait de l’Italie pour les retraités va bien au-delà du cliché carte postale. Si le pays séduit par la promesse d’une vie plus douce, ce projet d’expatriation repose surtout sur des éléments très concrets : un cadre de vie d’une richesse exceptionnelle et un coût de l’existence souvent plus clément qu’en France. L’Italie ne se résume pas à une destination de vacances ; elle offre une véritable proposition de vie, où culture, climat et budget peuvent s’aligner sur le long terme.

Un cadre de vie entre culture, climat et dolce vita

L’Italie vous invite à vivre au cœur de l’histoire. Avec plus de 58 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, la culture est omniprésente, des galeries des Offices à Florence aux temples grecs de Sicile. Les paysages offrent une diversité saisissante, vous permettant de passer des sommets alpins aux criques des Pouilles. Cette richesse se prolonge dans l’assiette, avec une gastronomie de terroir, saine et mondialement célébrée.

Mais au-delà de ces atouts, c’est un rythme de vie différent qui séduit. Loin de l’agitation des métropoles françaises, la vie italienne s’écoule plus lentement, valorisant les moments de partage. L’Italie ne se visite pas, elle se vit, au rythme apaisé d’un café pris en terrasse ou d’une promenade sur la piazza du village. C’est cette qualité de temps retrouvé qui constitue le cœur de la dolce vita.

Un coût de la vie attractif, marqué par de fortes disparités régionales

Votre pouvoir d’achat est un élément central de votre projet. Globalement, vivre en Italie coûte moins cher qu’en France, mais cette moyenne nationale dissimule une réalité essentielle : le fossé économique entre le Nord industriel et le Sud plus rural. Pour un retraité, le choix de la région est donc à la fois financier et personnel.

Source des données : Numbeo

  • Indice global : pour un retraité, l’Italie présente un avantage financier notable. Le coût de la vie, loyer inclus, y est en moyenne 10,3 % inférieur à celui de la France. Cela signifie qu’avec la même pension, votre pouvoir d’achat mécanique augmente dès votre installation.
  • Logement : un appartement d’une chambre en centre-ville coûte environ 736 €, contre 763 € en France (-3,6 %). L’écart se creuse hors des grands centres (-5,4 %) et pour les appartements plus grands. L’achat est également beaucoup plus accessible, avec un prix au mètre carré en centre-ville inférieur de 32,4 %.
  • Restauration : si un repas simple dans un restaurant bon marché coûte sensiblement la même chose (15 €), des différences apparaissent sur d’autres postes. Cependant, le coût des plaisirs quotidiens est bien plus doux : un cappuccino est presque moitié prix (-47,3 %) et une bière locale est 16,7 % moins chère.
  • Courses alimentaires : le panier de courses est globalement 14,7 % moins cher en Italie. Cette moyenne cache des disparités : certains produits comme le lait (+23,9 %) ou le pain frais (+15,9 %) sont plus onéreux. En revanche, vous réaliserez des économies substantielles sur des produits phares du terroir italien comme le fromage local (-18,3 %), le vin (-14,3 %), ainsi que sur les fruits et légumes (pommes -20,6 %, oignons -26,1 %).
  • Transports & services : ce poste représente une source d’économies importante. L’abonnement mensuel aux transports en commun est près de 40 % moins cher en Italie (37 € contre 61 €). Le prix de l’essence est quasi identique, mais les services comme un forfait mobile avec data sont en moyenne 46 % moins chers.
  • Revenus & pouvoir d’achat : c’est le point le plus inportant ; le salaire net moyen en Italie est 30,2 % plus bas qu’en France, ce qui se traduit par un pouvoir d’achat local inférieur de 22,2 % pour un actif italien. Cependant, pour un retraité français percevant une pension en euros, la situation est inversée. Vous arrivez avec un pouvoir d’achat « français » dans un pays où le coût de la vie est plus faible. Votre pension vous permet donc de vivre plus confortablement que vous ne le feriez en France.
  • Disparités régionales : l’Italie est coupée en deux économiquement. S’installer dans le Sud (Sicile, Pouilles) peut réduire votre budget logement de 40 à 50 % par rapport à Milan ou Rome, accentuant encore plus l’avantage financier de l’expatriation.

S’installer en Italie en tant que citoyen français : les démarches de résidence

En tant que citoyen de l’Union européenne, le principe de libre circulation vous permet de vous installer en Italie sans visa ni permis de séjour. En revanche, pour tout séjour dépassant 90 jours, la loi vous impose d’officialiser votre présence en demandant votre inscription comme résident dans votre commune de résidence. Cette démarche, bien que plus simple que pour un citoyen non européen, est obligatoire et suppose de prouver que vous pouvez vivre en Italie sans devenir une charge pour le système social local. Oubliez donc les démarches consulaires avant le départ ; tout se joue une fois sur place.

L’inscription au registre de la population (Iscrizione Anagrafica)

Le cœur de votre installation est l’inscription au registre de la population de la mairie (Anagrafe del Comune) de votre lieu de vie. Cette démarche vous confère le statut de résident en Italie et permet, après cinq ans de séjour ininterrompu, de faire valoir un droit de séjour permanent. Pour obtenir cette attestation d’inscription (attestato di iscrizione anagrafica), vous devrez constituer un dossier solide prouvant que vous remplissez les conditions requises pour un séjour de longue durée en tant que personne non active.

ExigenceDescriptionPoint de vigilance
Ressources financièresDémonstration de revenus annuels suffisants.
Preuves : relevés de pension, revenus locatifs, relevés de placements.
Les fonds doivent être stables et réguliers. Une simple épargne dormante peut être jugée insuffisante.
Logement stableContrat de location d’une durée d’au moins 6 à 12 mois ou un acte de propriété.L’adresse de ce logement deviendra votre résidence officielle. La mairie peut envoyer la police municipale pour vérifier votre présence effective.
Assurance santé complètePreuve d’une couverture santé complète (formulaire S1 si vous êtes éligible à l’exportation de vos droits français, ou une assurance privée couvrant l’ensemble des soins pour au moins 1 an).Sans cette couverture, la demande est en pratique refusée ; c’est un point non négociable pour les retraités et personnes inactives.

Les étapes clés de votre installation : Codice Fiscale et Mairie

Le parcours pour devenir résident se résume à deux actions fondamentales à mener dès votre arrivée.

  • Obtenir votre Codice Fiscale : Avant même de vous rendre à la mairie, la première étape est d’obtenir votre code fiscal italien. Ce numéro d’identification unique est indispensable pour signer un bail, ouvrir un compte bancaire ou souscrire une assurance. La demande se fait auprès du bureau local de l’Agenzia delle Entrate (le centre des impôts).
  • Préparer et déposer votre dossier à l’Anagrafe : Une fois le Codice Fiscale en main et vos justificatifs de revenus, logement et santé réunis, vous pourrez prendre rendez-vous à la mairie de votre commune pour demander l’iscrizione anagrafica. Si votre dossier est complet, vous obtiendrez votre attestation de résidence, le document qui remplace le permis de séjour (Permesso di Soggiorno, qui ne concerne que les citoyens non-européens).

Fiscalité : l’atout maître de la retraite en Italie

Au-delà de son art de vivre, l’Italie a déployé une stratégie fiscale particulièrement agressive pour attirer les retraités étrangers. Loin d’être un détail, la fiscalité italienne peut considérablement augmenter votre pouvoir d’achat et sécuriser votre avenir financier.

Le régime forfaitaire à 7 % : un paradis fiscal pour retraités ?

Afin de revitaliser ses régions du sud, le gouvernement italien a mis en place en 2019 un dispositif fiscal exceptionnellement avantageux. Il permet aux nouveaux résidents retraités de bénéficier d’un impôt forfaitaire de seulement 7 % sur leurs revenus de source étrangère, pour une durée pouvant aller jusqu’à 10 ans : l’année d’arrivée en Italie, suivie de neuf périodes d’imposition complètes. Cela inclut les pensions, les revenus locatifs, les dividendes et les plus-values.

Pour être éligible, trois conditions strictes doivent être respectées :

  • Condition 1 : Ne pas avoir été résident fiscal en Italie durant les cinq années civiles précédant votre installation.
  • Condition 2 : S’installer dans une commune de moins de 20 000 habitants située dans l’une des régions du sud éligibles (Sicile, Calabre, Sardaigne, Campanie, Basilicate, Abruzzes, Molise ou Pouilles).
  • Condition 3 : Percevoir des revenus de source étrangère (pensions, revenus immobiliers ou financiers), provenant de pays ayant conclu un accord de coopération administrative avec l’Italie (ce qui inclut la France).

Pour mieux visualiser, imaginez que l’ensemble de vos pensions, loyers et dividendes étrangers soit rassemblé dans une seule enveloppe, sur laquelle l’État italien ne prélève qu’un timbre fiscal unique de 7 %, peu importe son contenu.

Comprendre la convention fiscale franco-italienne

Pour déterminer quelles pensions peuvent entrer dans le régime à 7 %, tout repose sur la qualification juridique de vos pensions au regard de la convention fiscale France–Italie. Cette convention distingue trois catégories, avec des régimes très différents :

Les pensions de sécurité sociale et régimes obligatoires : CNAV + AGIRC-ARRCO

Ces pensions relèvent des régimes légaux ou obligatoires, assimilés à des pensions de sécurité sociale au sens de la convention.

Selon l’article 18 §2 :

  • Elles sont imposables en France, puisque la France en est l’État payeur.
  • L’Italie peut également les imposer, en tant que pays de résidence.
  • Pour éviter la double imposition économique, l’Italie doit accorder un crédit d’impôt équivalent.

Ces pensions ne sont pas éligibles au régime à 7 % en tant que telles, sauf analyse spécifique des composantes réellement privées.

Les pensions publiques : fonctionnaires, assimilés et collectivités publiques

Selon l’article 19 :

  • Elles restent imposables exclusivement en France,
  • sauf rare exception (si le bénéficiaire n’a que la nationalité italienne).

Elles ne peuvent jamais entrer dans le régime à 7 %.

Les pensions privées et complémentaires facultatives : rentes d’entreprise, PER en rente, contrats individuels, retraites surcomplémentaires

Selon l’article 18 §1 :

  • Elles sont imposables dans l’État de résidence, donc en Italie pour un retraité installé sur place.
  • Ce sont ces pensions-là qui peuvent entrer dans le champ du régime forfaitaire à 7 %, si toutes les conditions sont remplies.

Risque de double imposition sur les pensions françaises en Italie ?

Depuis 2021, plusieurs retraités français installés en Italie ont signalé des situations de double imposition concernant leurs pensions du régime général et des régimes complémentaires obligatoires (CNAV + AGIRC-ARRCO).

En théorie, la convention fiscale impose à l’Italie d’accorder un crédit d’impôt égal à l’impôt payé en France, afin d’éviter toute double taxation. En pratique, l’administration italienne n’a pas toujours appliqué correctement ce mécanisme, entraînant :

  • des redressements rétroactifs importants,
  • des pénalités,
  • des procédures de recouvrement,
  • et des saisies signalées dans plusieurs régions italiennes.

Ce problème est documenté par la sénatrice Mathilde Ollivier et fait actuellement l’objet d’échanges entre les administrations française et italienne.

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Où poser ses valises ? Top 5 des régions pour retraités

L’Italie offre une mosaïque de territoires aux identités très marquées, des lacs alpins sophistiqués aux côtes sauvages de la Sicile. Pour un retraité, le choix idéal se situe à l’intersection entre le cœur et la raison : un lieu qui vous séduit par son ambiance, tout en répondant à vos exigences pratiques en matière de coût de la vie, de climat et d’infrastructures. Pour vous aider à y voir plus clair, voici une sélection de cinq régions plébiscitées par les expatriés, chacune avec ses propres atouts.

RégionAtouts principauxProfil de retraité idéal
ToscaneRichesse culturelle, paysages emblématiques, forte communauté internationale.Amoureux d’art, de patrimoine et de gastronomie, avec un budget confortable.
Les PouillesCoût de la vie attractif, climat exceptionnel, qualité de vie simple et authentique.Retraités en quête de mer, de soleil et d’un rythme de vie apaisé, éligibles au régime à 7 %.
Lombardie (Lacs)Proximité des Alpes et de Milan, offre médicale parmi les meilleures d’Italie.Retraités actifs, amateurs de randonnée et de nature, budget plus élevé.
SicileHistoire millénaire, coût de la vie très faible, gastronomie exceptionnelle.Aventuriers, amateurs de chaleur, souhaitant optimiser leur budget.
Ligurie« Riviera » italienne, climat doux toute l’année, proximité immédiate avec la France.Ceux qui cherchent un compromis idéal entre accessibilité, douceur de vivre et littoral.

Se soigner en Italie : entre service public et assurance privée

LeLe système de santé italien jouit d’une excellente réputation, avec un accès universel aux soins de base et des indicateurs de qualité bien classés dans les comparaisons internationales. En tant que résident, vous avez droit à ce service public, dans des conditions proches de celles des citoyens italiens. Toutefois, comme pour de nombreux aspects de la vie en Italie, des disparités régionales existent et le recours au secteur privé est souvent une nécessité pour garantir confort, rapidité et accès à des soins spécialisés. Anticiper sa couverture santé est donc une étape non négociable de votre projet.

Le Servizio Sanitario Nazionale (SSN) : un droit pour les résidents

Une fois votre inscription à l’Anagrafe finalisée, vous pouvez vous affilier au Service Sanitaire National (Servizio Sanitario Nazionale ou SSN). Pour un retraité ne percevant pas de pension italienne, cette affiliation se fait via une inscription volontaire (iscrizione volontaria).

Contrairement à un salarié, cette inscription n’est pas gratuite. La cotisation est calculée sur la base de vos revenus mondiaux, selon des tranches et des pourcentages fixés par la loi, avec un montant minimum annuel et un plafond de contribution. En contrepartie, vous bénéficiez du même accès aux soins que les citoyens italiens, y compris le choix d’un médecin traitant (medico di base) et la prise en charge des hospitalisations. Il faut cependant noter que la qualité et les délais d’attente peuvent varier considérablement entre les hôpitaux publics du nord, souvent ultramodernes, et ceux du sud.

Pourquoi une assurance santé internationale reste indispensable ?

Même avec l’accès au SSN, une assurance santé complémentaire internationale est fortement recommandée pour sécuriser votre parcours de soins. Elle agit comme un filet de sécurité essentiel pour plusieurs raisons :

  • Accès au secteur privé : Elle vous permet de consulter des spécialistes ou de vous faire opérer dans des cliniques privées, où les délais d’attente sont quasi inexistants.
  • Libre choix des praticiens : Vous n’êtes pas limité au réseau public et pouvez consulter les médecins et chirurgiens les plus réputés, y compris ceux ne parlant qu’anglais.
  • Couverture des frais non remboursés : De nombreux soins, notamment dentaires ou optiques, sont peu ou pas couverts par le SSN. Une bonne assurance prend en charge ces « angles morts ».
  • Assistance et rapatriement : En cas de problème de santé grave, seule une assurance privée couvrira les frais d’un rapatriement médicalisé vers la France, une dépense qui peut s’avérer extrêmement coûteuse.

Préparer son patrimoine avant l’expatriation en Italie

Vous avez validé les démarches administratives, exploré les régions et anticipé votre couverture santé. Il est temps d’aborder le pilier de votre projet : sa viabilité financière. C’est cette stratégie, mise en place avant votre départ, qui transformera votre rêve italien en une réalité sereine et pérenne. Elle vous permettra de vivre confortablement, de faire face aux imprévus et de protéger vos proches, quelles que soient les conjonctures économiques.

Pourquoi une stratégie patrimoniale est-elle non négociable ?

Le passage à l’acte d’une expatriation impose de sécuriser votre avenir financier contre des risques nouveaux et spécifiques. Une bonne stratégie doit adresser trois enjeux majeurs :

  • Sécuriser vos revenus passifs : votre train de vie en Italie reposera sur votre capacité à générer des revenus réguliers sans avoir à puiser dans votre capital. Il est donc impératif de structurer vos actifs (immobilier, placements financiers) pour qu’ils produisent des rentes stables et prévisibles, qu’il s’agisse de loyers, de dividendes ou de rachats programmés sur une assurance-vie.
  • Maîtriser le risque de change : de nombreuses opportunités de placements ou de diversification se trouvent dans d’autres devises (francs suisses, dollars américains). Si vos pensions et revenus sont versés en euros, vous n’êtes que partiellement protégé.
  • Anticiper l’inflation et les imprévus : votre patrimoine doit non seulement couvrir vos dépenses courantes, mais aussi croître pour contrer l’inflation et financer les imprévus (frais de santé exceptionnels, aide à domicile, voyages pour voir vos proches). Un capital qui stagne est un capital qui s’érode.

Les placements à privilégier pour une retraite sereine en Italie

Pour répondre à ces enjeux, l’expatrié avisé dispose d’une palette d’outils patrimoniaux particulièrement efficaces. Le choix et l’articulation de ces solutions doivent être personnalisés en fonction de vos objectifs.

  • L’assurance-vie internationale : c’est l’outil par excellence pour l’expatrié. Sa flexibilité vous permet de programmer des rachats pour compléter vos revenus, et sa structure juridique peut s’adapter à des changements de résidence, sous réserve du respect des conventions fiscales et des obligations déclaratives locales. La possibilité d’investir en différentes devises et zones géographiques vous aide également à mieux gérer le risque de change dans la durée.
  • Le contrat de capitalisation : particulièrement utile pour la transmission de votre patrimoine, il offre des avantages successoraux et peut être détenu par une personne morale, ce qui en fait un instrument de choix pour les entrepreneurs.
  • Le compte-titres ordinaire (CTO) : pour une gestion plus dynamique de vos actifs, le CTO offre un accès sans restriction à tous les marchés financiers (actions, obligations, fonds), vous permettant de viser des rendements plus élevés.
  • L’immobilier : un arbitrage stratégique s’impose. Conserver des biens en France peut vous assurer des revenus locatifs stables. Acheter en Italie peut être un projet de vie, mais il faut en mesurer les coûts (frais d’acquisition, fiscalité locale sur la détention) avec précision.

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Les questions les plus posées

Que se passe-t-il si je déménage hors d’une commune éligible ?

Le régime cesse dès le période suivante si vous n’êtes plus dans une commune éligible ; le maintien est admis en cas de transfert vers une autre commune éligible.

Dois-je m’enregistrer auprès du consulat de France une fois installé en Italie ?

Oui, l’inscription au registre des Français de l’étranger n’est pas obligatoire mais fortement conseillée. Elle facilite le renouvellement de vos papiers, le vote, et l’assistance en cas d’urgence.

Puis-je continuer à utiliser ma carte Vitale française en Italie ?

Non, la carte Vitale ne fonctionne qu’en France. Pour vos soins en Italie, vous devez être affilié au SSN (via S1 ou cotisation volontaire) ou utiliser une assurance santé privée.

Est-il possible de transférer son dossier médical français en Italie ?

Oui, mais cela doit se faire à votre initiative. Vous pouvez demander à votre médecin en France un résumé médical (vaccins, traitements, antécédents) à transmettre à votre nouveau médecin italien.

Les couples mariés ou pacsés bénéficient-ils d’un traitement fiscal particulier en Italie ?

Oui, le système fiscal italien permet une imposition séparée ou conjointe selon la situation. Les pacs français sont reconnus comme unions civiles mais peuvent nécessiter une transcription locale.

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