La fiscalité d’un contrat d’assurance-vie

Placement central dans le patrimoine des Français, l’assurance-vie présente une fiscalité dont la complexité peut être source d’interrogations. Pourtant, son fonctionnement repose sur un principe fondamental et rassurant : le capital versé n’est jamais imposé, seuls les gains (ou plus-values) le sont. La véritable question est de savoir comment ces gains sont taxés, car les règles varient drastiquement selon l’âge du contrat, la nature de la sortie ou le montant des primes versées. Ce guide a pour objectif de décrypter méthodiquement chaque mécanisme ; du calcul de la part imposable au choix entre PFU et barème, en passant par l’abattement après huit ans ; afin de vous permettre de prendre des décisions éclairées et d’optimiser la gestion de votre épargne.

Les points clés à retenir :

  • Seuls les gains sont imposés, jamais le capital : lors d’un retrait, l’impôt ne s’applique que sur la proportion de plus-value contenue dans la somme que vous retirez. Le capital que vous avez versé est toujours récupéré sans aucune taxation.
  • L’abattement après 8 ans est l’avantage principal : une fois votre contrat a plus de huit ans, vous bénéficiez chaque année d’un abattement de 4 600 € (pour une personne seule) ou 9 200 € (pour un couple) sur les gains. Sous ce seuil, vous ne payez aucun impôt sur le revenu.
  • Le taux d’imposition après 8 ans varie selon vos versements : pour les gains dépassant l’abattement, le taux d’imposition est de 7,5 %. Il passe cependant à 12,8 % pour la part des gains liée aux primes versées au-delà du seuil de 150 000 € par assuré.
  • Le PFU est le régime par défaut, mais pas toujours le meilleur : le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) s’applique automatiquement. Vous pouvez cependant choisir l’imposition au barème progressif, une option plus intéressante si votre taux marginal d’imposition est de 0 % ou 11 %.
  • Les prélèvements sociaux de 17,2 % sont toujours dus : cette taxe est distincte de l’impôt sur le revenu et s’applique sur la totalité de vos gains, même si vous bénéficiez de l’abattement. Ils sont prélevés chaque année sur les fonds euros et au moment du rachat sur les unités de compte.

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Comment est calculé le gain imposable lors d’un rachat ?

Contrairement à une idée reçue, lorsque vous effectuez un rachat (un retrait) sur votre assurance-vie, l’administration fiscale ne taxe jamais la totalité de la somme. Le principe est plus juste : seule la proportion de gain (ou plus-value) contenue dans votre retrait est soumise à l’impôt. Le capital que vous avez initialement versé n’est, lui, jamais imposable.

Pour déterminer cette part de gain, l’assureur applique une formule simple au prorata.

Montant du rachat × (Plus-value totale du contrat / Valeur totale du contrat) = Montant imposable

Exemple chiffré pour bien comprendre

Prenons un contrat d’assurance-vie où vous décidez de faire un rachat de 10 000 € avec la situation suivante :

  • Total de vos versements (capital) : 40 000 €
  • Plus-value totale (gains) : 10 000 €
  • Valeur totale actuelle du contrat : 50 000 €

Le calcul est le suivant :

  • On calcule d’abord la part de gains dans le contrat : (10 000 € de gains / 50 000 € de valeur totale) = 20 %. Votre contrat est donc composé à 20 % de gains.
  • On applique ensuite cette proportion à votre rachat : 10 000 € (montant du rachat) × 20 % = 2 000 €.

Ainsi, sur votre retrait de 10 000 €, seuls 2 000 € seront considérés comme un gain et serviront de base au calcul de l’impôt. Les 8 000 € restants correspondent au remboursement de votre capital et ne sont donc pas fiscalisés.

PFU (30 %) ou barème de l’IR : quelle choisir ?

Une fois la part de gain de votre rachat calculée, vous faites face à un choix fiscal : conserver le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), appliqué par défaut, ou opter pour l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR).

Cette décision, à formuler au plus tard lors de votre déclaration de revenus, peut considérablement alléger votre facture fiscale. Le bon choix dépend principalement de l’âge de votre contrat et de votre Taux Marginal d’Imposition (TMI).

Quelle est l’option la plus avantageuse pour vous ?

Pour vous aider à y voir plus clair, voici un tableau de décision qui indique l’option généralement recommandée selon votre situation.

TMIContrat de < 8 ans (Taux IR de 12,8 %)Contrat de > 8 ans (Taux IR de 7,5 % après abattement)
0%Barème (0 % est plus faible que 12,8 %)Barème (0 % est plus faible que 7,5 %)
11%Barème (11 % est plus faible que 12,8 %)PFU (7,5 % est plus faible que 11 %)
30%PFU (12,8 % est plus faible que 30 %)PFU (7,5 % est plus faible que 30 %)
41%PFU (12,8 % est plus faible que 41 %)PFU (7,5 % est plus faible que 41 %)
45%PFU (12,8 % est plus faible que 45 %)PFU (7,5 % est plus faible que 45 %)

Comme vous pouvez le voir, l’option pour le barème progressif n’est réellement intéressante que si votre TMI est de 0 % ou 11 % (et principalement sur un contrat de moins de 8 ans). Dans la majorité des cas, le PFU est plus avantageux.

Attention : le choix de l’option barème pour votre assurance-vie s’applique à tous vos autres revenus de capitaux mobiliers de l’année (dividendes, intérêts de livrets, etc.). La décision ne peut pas être prise isolément.

Comprendre l’acompte et la régularisation

Lorsque vous faites un rachat, l’imposition se déroule en deux temps :

  • L’Acompte (au moment du rachat) : votre assureur prélève immédiatement un acompte d’impôt sur le revenu sur vos gains. Ce prélèvement est de 12,8 % (contrat < 8 ans) ou 7,5 % (contrat > 8 ans).
  • La Régularisation (l’année suivante) : lors de votre déclaration de revenus (N+1), vous faites votre choix définitif (PFU ou barème). Le fisc calcule alors l’impôt réellement dû et le compare à l’acompte déjà versé. Si l’acompte était supérieur à votre impôt final, vous recevez un crédit d’impôt.

Dispense d’acompte : si votre Revenu Fiscal de Référence (RFR) de l’avant-dernière année (N-2) est inférieur à 25 000 € (personne seule) ou 50 000 € (couple), vous pouvez demander à être dispensé de l’acompte de 12,8 %. La demande doit être envoyée à votre assureur avant le 30 novembre de l’année précédant le rachat.

Optimisations légales et cas d’usage

  • Étaler les rachats sur plusieurs années : pour profiter chaque année de l’abattement de 4 600 € / 9 200 € et minimiser, voire annuler, l’impôt sur le revenu.
  • Répartir les versements entre conjoints : le seuil de 150 000 € s’apprécie par personne. Répartir l’épargne sur deux contrats (un par conjoint) permet de doubler le plafond pour bénéficier du taux réduit de 7,5 %.
  • Piloter les supports rachetés : en cas de besoin, arbitrez pour retirer en priorité des supports en moins-value ou ceux dont les prélèvements sociaux n’ont pas encore été payés (cas des UC).
  • Anticiper une expatriation : la fiscalité change radicalement pour les non-résidents. Un rachat planifié avant le départ peut s’avérer plus judicieux.

La fiscalité après 8 ans : abattement et taux réduits

Une fois votre contrat d’assurance-vie a passé le cap des huit ans, sa fiscalité devient particulièrement avantageuse grâce à un double mécanisme. D’abord, vous bénéficiez chaque année d’un abattement sur les gains de vos rachats, s’élevant à 4 600 € pour une personne seule ou 9 200 € pour un couple soumis à une imposition commune. Concrètement, si la part de plus-value de vos retraits annuels ne dépasse pas ce montant, votre gain est totalement exonéré d’impôt sur le revenu.

Si vos gains dépassent cet abattement, seule la part excédentaire est imposée, et ce, à un taux préférentiel. Ce taux dépend du montant total des primes que vous avez versées sur l’ensemble de vos contrats : pour la part des gains correspondant à des primes inférieures à 150 000 €, le taux est de 7,5 %. Pour la part des gains liée aux primes versées au-delà de ce seuil de 150 000 € par assuré, le taux d’imposition grimpe à 12,8 %.

Prélèvements sociaux (17,2 %) : une taxation à part entière

En plus de l’impôt sur le revenu (via le PFU ou le barème), vos gains en assurance-vie sont soumis aux prélèvements sociaux. Souvent perçus comme une simple ligne sur un relevé, leur fonctionnement mérite une attention particulière car leur timing de prélèvement diffère totalement selon le support d’investissement.

Leur taux global est de 17,2 %. Il se décompose ainsi :

  • CSG (Contribution Sociale Généralisée) : 9,2 %
  • CRDS (Contribution au Remboursement de la Dette Sociale) : 0,5 %
  • Prélèvement de Solidarité : 7,5 %

Pour les fonds en euros : un prélèvement annuel « au fil de l’eau »

Sur les fonds en euros, les prélèvements sociaux sont déduits chaque année par l’assureur, directement sur les intérêts qui vous sont crédités. C’est un prélèvement à la source : si votre fonds euros génère 2 % de rendement, l’assureur prélèvera 17,2 % de ces 2 % avant de les inscrire sur votre contrat.

Pour les Unités de Compte (UC) : un prélèvement unique à la sortie

Pour les unités de compte, dont la valeur fluctue avec les marchés financiers, la logique est différente. Les prélèvements sociaux ne sont dus qu’au moment où vous matérialisez vos gains, c’est-à-dire :

  • Lors d’un rachat partiel ou total.
  • Au dénouement du contrat (à son terme ou lors du décès de l’assuré).

L’assureur calcule alors les 17,2 % sur la plus-value réalisée par les UC concernées par le retrait.

Le saviez-vous ? Une restitution des prélèvements sociaux est possible

Peu d’épargnants le savent, mais dans un contrat multi-supports, vous pouvez récupérer une partie des prélèvements sociaux déjà payés sur le fonds en euros. Ce cas de figure se présente si, au moment d’un rachat, la moins-value de vos unités de compte est supérieure aux gains de votre fonds en euros.

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Exonérations et cas particuliers : quand l’impôt sur le revenu disparaît

Dans certaines situations difficiles de la vie, l’administration fiscale prévoit une exonération totale de l’impôt sur le revenu sur les gains de votre assurance-vie. C’est une mesure de protection importante, mais elle est soumise à des conditions strictes.

L’exonération s’applique si le rachat est motivé par l’un des événements suivants, concernant le souscripteur ou son conjoint/partenaire de Pacs :

  • Le licenciement : attention, seules les pertes d’emploi subies sont concernées. Sont exclus la rupture conventionnelle, la démission, la fin d’un CDD ou le départ volontaire à la retraite.
  • La mise à la retraite anticipée : si vous ou votre conjoint êtes contraints de prendre une retraite avant l’âge légal.
  • L’invalidité de 2ème ou 3ème catégorie : reconnue par la Sécurité Sociale, cette invalidité grave vous empêchant d’exercer une activité professionnelle ouvre droit à l’exonération.
  • La liquidation judiciaire : la cessation d’activité professionnelle non salariée suite à un jugement de liquidation judiciaire.

Pour bénéficier de l’exonération, le rachat doit impérativement avoir lieu avant la fin de l’année qui suit celle de l’événement. Par exemple, pour un licenciement survenu en juin 2024, vous avez jusqu’au 31 décembre 2025 pour effectuer votre rachat exonéré.

Bon à savoir : L’exonération ne porte que sur l’impôt sur le revenu. Les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus sur la totalité des gains.

Transformer son capital en rente viagère : calcul et fiscalité

Plutôt que de récupérer votre capital via des rachats, l’assurance-vie vous offre la possibilité de le transformer en une rente viagère. L’assureur s’engage alors à vous verser un revenu régulier (mensuel ou trimestriel) jusqu’à votre décès. Cette option est une solution puissante pour sécuriser un complément de retraite à vie, avec un régime fiscal particulièrement attractif.

Une fiscalité avantageuse qui dépend de votre âge

L’atout majeur de la rente viagère est que l’impôt sur le revenu ne s’applique que sur une fraction de la somme que vous percevez chaque année. Cette fraction imposable diminue avec l’âge auquel vous demandez la conversion de votre capital.

Âge du rentier au premier versementFraction de la rente soumise à l’impôt
Moins de 50 ans70 %
De 50 à 59 ans inclus50 %
De 60 à 69 ans inclus40 %
70 ans et plus30 %

Cette part imposable est ensuite soumise à votre barème progressif de l’impôt sur le revenu, ainsi qu’aux prélèvements sociaux de 17,2 %.

Rente viagère ou rachats programmés : que choisir ?

La décision entre une rente sécurisée et des rachats flexibles dépend de vos objectifs patrimoniaux et de votre profil.

Rente ViagèreRachats Programmés
Objectif PrincipalSécuriser un revenu garanti à vie, quoi qu’il arrive.Conserver la maîtrise de son capital et la flexibilité des retraits.
AvantagesSécurité : revenu versé jusqu’au décès.
Simplicité : pas de gestion à prévoir.
Fiscalité attractive : seule une petite fraction est imposée.
Flexibilité : montant, fréquence et arrêt des retraits à la demande.
Capital disponible : le solde reste accessible pour un projet ou pour la transmission.
Optimisation fiscale : permet de profiter de l’abattement annuel de 4 600 € / 9 200 €.
InconvénientsIrréversible : le capital est « aliéné », il ne vous appartient plus.
Moins flexible : montant des versements fixe.
Transmission : le capital n’est pas transmis aux héritiers (sauf option de réversion).
Risque d’épuisement : le capital peut s’épuiser si vous vivez très longtemps.
Nécessite un suivi : vous devez gérer vos retraits.
Profil IdéalPersonne cherchant une tranquillité d’esprit maximale, sans héritiers directs ou ayant déjà organisé sa succession par ailleurs.Personne souhaitant un complément de revenus adaptable, qui veut conserver un capital transmissible et optimiser sa fiscalité chaque année.

Le choix de la rente est définitif. Avant de convertir la totalité de votre capital, envisagez une stratégie hybride :

  • Commencez par des rachats programmés au début de votre retraite.
  • Cela vous permet de tester votre besoin réel de revenus tout en profitant de l’abattement annuel et en gardant votre capital disponible.
  • Plus tard (par exemple à 75 ou 80 ans), lorsque la gestion devient plus complexe ou que le besoin de sécurité prime, vous pourrez convertir le capital restant en rente viagère. Vous bénéficierez alors du régime fiscal le plus favorable (seulement 30 % de la rente imposable).

Comment déclarer votre assurance-vie : IFI, IFU et Impôt sur le revenu

La fiscalité de l’assurance-vie ne s’arrête pas aux seuls rachats. Votre contrat a des implications sur d’autres aspects de votre fiscalité, notamment l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) et, bien sûr, votre déclaration de revenus annuelle. Voici ce qu’il faut savoir pour être en règle.

Votre assurance-vie et l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)

En principe, votre contrat d’assurance-vie n’entre pas dans l’assiette de l’IFI. Il existe cependant une exception majeure : la part de votre contrat investie dans des actifs immobiliers via des Unités de Compte (UC).

Il s’agit principalement des SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), OPCI (Organismes de Placement Collectif Immobilier), SCI (Sociétés Civiles Immobilières) ou SIIC (Sociétés d’Investissement Immobilier Cotées).

Chaque année votre assureur doit vous communiquer la valeur de la fraction immobilière de votre contrat au 1er janvier. C’est ce montant, et uniquement celui-ci, que vous devez reporter dans votre déclaration IFI si votre patrimoine immobilier net taxable dépasse le seuil de 1,3 million d’euros.

Déclarer vos rachats : l’Imprimé Fiscal Unique (IFU) et la déclaration 2042

Si vous avez effectué un rachat au cours de l’année N, vous devrez le déclarer au printemps de l’année N+1. Heureusement, votre assureur vous mâche le travail en vous envoyant un document clé : l’Imprimé Fiscal Unique (IFU).

Reçu généralement en mars ou avril, ce document récapitule tous les montants relatifs à votre rachat : la part de capital, la part de gains, et l’acompte d’impôt déjà prélevé. Il vous indique précisément quelles cases de votre déclaration de revenus (formulaire 2042) remplir.

L’administration fiscale se chargera ensuite de la régularisation finale en comparant ce que vous avez déjà payé avec ce que vous devez réellement.

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Les questions les plus posées

Est-il judicieux d’ouvrir une assurance-vie au nom de ses enfants mineurs ?

Oui, c’est une excellente stratégie pour leur constituer une épargne à long terme tout en prenant date fiscalement. Attention, toute opération majeure (comme un rachat important) avant leur majorité nécessitera l’accord des deux parents.

Puis-je utiliser mon assurance-vie comme garantie pour un prêt (nantissement) et quel est l’impact fiscal ?

Oui, le nantissement permet d’obtenir un crédit sans effectuer de rachat, préservant ainsi l’antériorité fiscale de votre contrat. Durant le prêt, il n’y a aucun impact fiscal car votre épargne continue de travailler sans retrait.

Le démembrement de la clause bénéficiaire est-il une bonne stratégie de transmission de patrimoine ?

Oui, c’est un outil d’optimisation avancé. Il permet d’attribuer l’usage des fonds (l’usufruit, souvent au conjoint) et la propriété du capital (la nue-propriété, aux enfants), afin de protéger le conjoint survivant tout en préparant la transmission finale en franchise de droits.

Mon régime matrimonial (communauté, séparation de biens) a-t-il un impact sur la fiscalité de mon contrat ?

Oui, il a un impact sur la propriété du contrat. Sous le régime de la communauté, un contrat alimenté avec des fonds communs appartient pour moitié à chaque époux, ce qui a des conséquences importantes en cas de divorce ou de succession.

Le conjoint ou partenaire de PACS bénéficiaire paie-t-il des droits de succession sur l’assurance-vie ?

Non, jamais. Le capital transmis via l’assurance-vie à un conjoint ou partenaire de PACS est totalement exonéré de fiscalité, quel que soit le montant, ce qui en fait un outil de protection inégalé.

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