Passer sa retraite au Japon : Tout ce qu’il y a à savoir

Vous rêvez de conjuguer temples millénaires, gastronomie d’exception et technologie de pointe pour votre retraite ? Partir vivre au Japon attire chaque année davantage de Français en quête de dépaysement, de sécurité et de qualité de vie. Mais pour transformer ce rêve nippon en réussite durable, une préparation sérieuse s’impose : absence de visa “retraité”, coût de la vie nuancé selon les régions, assurance santé obligatoire, fiscalité croisée… Dans ce guide complet, découvrez tout ce qu’il faut anticiper : options de visa, choix de la ville, gestion du patrimoine, fiscalité et conseils pratiques pour faire de votre expatriation une expérience zen, sans piège ni imprévu.

Les points clés à retenir :

  • Le Japon offre un cadre de vie exceptionnel mais un coût réel très contrasté selon les villes.
  • Aucun visa “retraité” n’existe : il faut passer par un visa tourisme longue durée, investisseur ou famille.
  • L’assurance santé japonaise est obligatoire, mais une complémentaire internationale reste vivement conseillée.
  • Anticiper son expatriation permet d’optimiser ses revenus, limiter le risque de change et éviter la double imposition.
  • Certaines villes comme Fukuoka ou Sapporo offrent un excellent rapport qualité de vie / coût, idéales pour les retraités.

Pourquoi choisir le Japon pour sa retraite ?

Du parfum des temples en bois aux écrans géants de Shibuya, le Japon marie l’héritage millénaire à l’hypermodernité. Cette dualité séduit de plus en plus de seniors français ; pourtant, sous l’esthétique des jardins zen se profile une réalité financière exigeante : la vie courante, surtout à Tokyo, est élevée. Avant de plier bagage, il est donc indispensable de bâtir une stratégie patrimoniale solide pour profiter de votre retraite à l’international.

Un cadre de vie sûr, raffiné et dépaysant

Parmi les atouts qui expliquent l’attrait du Japon :

  • Climat aux contrastes saisissants : quatre saisons très marquées : hivers enneigés à Hokkaidō, étés chauds et humides sur Honshū, passages typhoniques possibles au sud ; certaines provinces (Fukuoka, Sapporo) offrent des conditions plus douces que Tokyo
  • Sécurité record : l’indice de sécurité du pays atteint 77,1/100, plaçant le Japon dans le top 10 mondial.
  • Transports exemplaires : les Shinkansen affichent un retard moyen annuel d’à peine quelques dizaines de secondes, symbole d’une ponctualité quasi légendaire.
  • Gastronomie de rang mondial : avec 170 restaurants étoilés, Tokyo est une capitale planétaire de la haute cuisine selon le Guide MICHELIN 2025 .
  • Hospitalité “omotenashi” : la culture de l’accueil désintéressé imprègne les interactions quotidiennes, des ryokan aux commerces de proximité .

Un coût de la vie exigeant

Avant de s’installer, il faut bien comprendre que le Japon n’est pas uniformément onéreux : les agrégats nationaux indiquent un coût de la vie ≈ 25 % inférieur à celui de la France (incluant le loyer), mais la ventilation par postes révèle de forts contrastes, surtout lorsqu’on compare les métropoles comme Tokyo aux villes secondaires telles que Fukuoka ou Sapporo.

Les chiffres ci-dessous proviennent de la base Numbeo.

  • Indice global : pour une personne seule, le budget mensuel moyen s’établit autour de 1 185 € au Japon contre 1 740 € en France, soit ≈ 32 % de moins.
  • Logement : un appartement T1 en centre-ville coûte en moyenne 506 € au Japon contre 762 € en France (-34 %). Hors centre, l’écart atteint -42 %. Tokyo réduit cependant la différence, alors que Fukuoka ou Sapporo l’accentuent (-40 % à -46 %).
  • Restauration : manger dehors reste l’un des postes les plus avantageux : un repas simple à 5,80 € contre 15 € en France (-61 %) ; un dîner pour deux en milieu de gamme à 29 € versus 60 € (-52 %).
  • Courses alimentaires : le panier global n’est que -16 % moins cher, mais certaines denrées locales grimpent (riz +70 %, pommes +60 %), tandis que la viande, les œufs et le fromage restent nettement moins chers (-40 % à -52 %).
  • Transports & services : abonnement mensuel aux transports : 47 € au Japon contre 61 € en France (-24 %). Les dépenses d’énergie d’un 85 m² sont environ 19 % plus basses ; l’essence coûte 43 % de moins.
  • Revenus & pouvoir d’achat. Le salaire net moyen japonais (1 815 €) est environ -24 % inférieur à celui de la France, mais grâce à des prix globalement plus bas, le pouvoir d’achat local progresse légèrement de +3,6 %. Pour un retraité percevant sa pension en euros, le différentiel est donc favorable (sous réserve de gérer les fluctuations yen/euro).
  • Disparités régionales : s’installer à Sapporo ou Fukuoka revient jusqu’à 30 % moins cher que Tokyo, alors que Paris demeure ≈ 49 % plus chère que la capitale japonaise.

En pratique, même si le panier moyen japonais s’avère plus doux qu’en France, la combinaison de loyers tokyoïtes encore élevés, de produits importés coûteux et de revenus locaux plus bas exige de disposer de rentes complémentaires pour sécuriser votre niveau de vie, surtout dans les grandes villes.

Bon à savoir : une solution pour combler l’écart entre vos dépenses japonaises et la pension publique consiste à opter pour une retraite par capitalisation. En alimentant régulièrement une assurance‑vie multi‑support, un contrat de capitalisation ou un compte‑titres diversifié, vous misez sur les intérêts composés et la flexibilité des rachats programmés.

Visa pour retraités au Japon : quelles sont vos options ?

Avant de préparer vos valises, assurez‑vous que vos démarches de départ à l’étranger sont en ordre : le Japon ne dispose pas d’un visa “retraité” dédié. Les seniors doivent donc emprunter l’une des catégories existantes, chacune ayant ses exigences et ses limites :

Statut / VisaDurée initialeConditions clésRenouvellement
Designated Activities – Long Stay for sightseeing & recreation6 mois, extensible à 12 mois• ≥ 30 M ¥ d’épargne personnelle (≈ 175 k €)
• ≥ 18 ans
• Couvre aussi le conjoint si résidence et déplacements communs
• Certificat of Eligibility (CoE) requis
Une seule prolongation (total max : 1 an) ; retour hors Japon obligatoire pour refaire un dossier
Business Manager (Investisseur)1 an (parfois 4 mois au départ)• Capital social ≥ 5 M ¥ (≈ 30 k €) ou embauche ≥ 2 employés locaux
• Bureau physique au Japon
• Plan d’affaires crédible
1 / 3 / 5 ans selon résultats et fiscalité à jour
Visa famille (époux • ascendant)1 – 5 ans• Mariage légal ou parent(s) à charge
• Résident sponsor solvable
• Dossier justifiant la dépendance financière
Renouvelable tant que les conditions perdurent
Résidence permanenteIndéfinie• 10 ans de résidence continue (ou 5 ans si > 70 pts “highly skilled” / mariage avec Japonais)
• Historique fiscal & social irréprochable
• Finances stables
Pas de renouvellement, mais carte à revalider tous les 7 ans

Quelques points d’attention :

  • Pas de travail autorisé sous le visa “Long Stay for sightseeing” ; toute activité rémunérée entraîne l’annulation et une interdiction de séjour.
  • Business Manager : la société doit avoir une adresse commerciale non résidentielle ; un “bureau virtuel” est refusé par l’immigration.
  • Parents à charge : décision discrétionnaire, dossiers souvent rejetés faute de revenus suffisants ou si d’autres proches peuvent subvenir aux besoins.
  • Résidence permanente : délais administratifs de 6 à 12 mois et obligation de rester fiscalement à jour ; absence prolongée (> 1 an) annule le droit, sauf re-entry permit multiple.

En pratique, la plupart des retraités utilisent d’abord le visa Long Stay pour tester le pays, puis créent une petite structure (Business Manager) ou s’appuient sur un conjoint résident pour pérenniser leur séjour. Quelle que soit la voie choisie, anticipez les preuves de liquidités, les contrôles fiscaux et l’interdiction implicite de toute activité lucrative sur les statuts non travailleurs.

Où s’installer au Japon ? Top 5 des villes idéales pour les retraités

Avant de choisir votre futur pied-à-terre, gardez en tête que l’archipel offre des ambiances très contrastées : mégapoles hyperconnectées, cités patrimoniales ou îles subtropicales. Voici cinq destinations plébiscitées par les expatriés.

DestinationAtouts principauxProfil idéal
Tokyo & Tokyo Bay (Yokohama)Services médicaux premium, hôpitaux anglophones, transports efficaces 24/7Retraités actifs, disposant d’un budget élevé et de besoins médicaux spécifiques
KyotoPatrimoine UNESCO, ambiance paisible, communauté francophone dynamiqueAmoureux de culture, francophiles, recherche d’une ville à taille humaine
FukuokaClimat doux, coût de la vie modéré, hôpitaux universitaires modernesRetraités au budget maîtrisé souhaitant allier accessibilité, confort et douceur de vivre
Sapporo / HokkaidōAir pur, quatre-saisons nettes, nature omniprésenteSeniors amateurs de climats frais, de nature et d’activités de plein air
OkinawaClimat subtropical, plages, forte communauté internationaleRetraités en quête de soleil, d’un mode de vie insulaire et d’une vie sociale expat active

Tokyo & Tokyo Bay (Yokohama) : services médicaux premium et vie citadine

Tokyo concentre les meilleures infrastructures médicales du pays, avec plusieurs hôpitaux anglophones réputés tels que St. Luke’s, IUHW Mita ou encore Tokyo Station International Clinic. Les quartiers les plus prisés par les retraités fortunés sont Meguro, Akasaka ou encore le front de baie de Yokohama (Minato Mirai), qui offrent à la fois des résidences modernes, des promenades aménagées et un accès rapide aux commodités urbaines. Les loyers y figurent parmi les plus élevés du pays, mais le cadre de vie exceptionnel combiné à un héritage culturel et une sécurité maximale, en fait un choix de référence pour rester connecté à l’essentiel… et au confort.

Kyoto : le charme patrimonial et communauté francophone

Ville aux 17 sites classés UNESCO, Kyoto incarne l’âme culturelle du Japon. Son rythme de vie plus lent séduit les retraités en quête d’un environnement paisible mais intellectuellement riche. Plusieurs groupes facilitent l’intégration, avec des rencontres régulières en français. Les quartiers les plus agréables incluent Sakyo (près des temples), Nishijin (connue pour ses maisons en bois restaurées) et Fushimi (célèbre pour ses canaux et son ambiance de village). Les loyers y sont environ 15 à 20 % inférieurs à ceux de Tokyo, mais l’accès aux soins en anglais reste plus restreint ; une assurance santé internationale est donc recommandable

Fukuoka : le meilleur compromis coût / qualité de vie

Située au sud-ouest de l’île de Kyūshū, Fukuoka attire de plus en plus de retraités étrangers grâce à son excellent équilibre entre accessibilité, climat et infrastructure médicale. Le coût de la vie y est en moyenne 40 % inférieur à Tokyo pour le logement, et 15 % plus bas pour les restaurants. Le climat reste doux toute l’année (hivers > 3 °C, étés autour de 30 °C) et les établissements médicaux affiliés à l’Université de Kyūshū proposent des services bilingues. Les quartiers les plus recommandés sont Momochihama (bord de mer), Daimyō (ambiance café) et Ohori Park pour ses grands espaces verts.

Sapporo / Hokkaidō : la fraîcheur et la nature du nord

Capitale de l’île d’Hokkaidō, Sapporo est connue pour la qualité de son air, ses forêts environnantes et ses hivers rigoureux mais secs. C’est un choix idéal pour les seniors appréciant les grands espaces, les activités de montagne et un climat bien marqué. Les quartiers comme Maruyama et Kita 24-Jo offrent un bon compromis entre nature et proximité des centres de soins universitaires. Seul bémol : certains soins spécialisés nécessitent de se rendre à Tokyo (vol de 1h30).

Okinawa : douceur subtropicale et communauté internationale

Située à 1 500 km de Tokyo, Okinawa bénéficie d’un climat subtropical avec une température moyenne annuelle de 23 °C. L’île séduit les retraités amateurs de plages, de sports nautiques ou simplement d’une ambiance plus détendue. Elle abrite une importante communauté internationale et des quartiers comme Chatan ou Sunabe sont très prisés pour leur confort et leur ambiance de bord de mer. Il faut toutefois garder en tête la saison des typhons (août–septembre) et le surcoût des produits importés (+15 à 25 %), lié à l’insularité.

Assurance santé au Japon : NHI, premium et complémentaires internationales

Le Japon bénéficie d’un système de santé universel reconnu pour sa fiabilité : hôpitaux modernes, temps d’attente raisonnables et normes d’hygiène rigoureuses. Toutefois, pour les résidents étrangers, quelques particularités méritent d’être anticipées, tant sur le plan financier que patrimonial.

Le système public : un accès encadré, mais performant

En tant que résident, vous devrez adhérer à l’un des deux régimes d’assurance maladie :

  • l’Employee Health Insurance (EHI), pour les personnes employées localement
  • le National Health Insurance (NHI), destiné aux indépendants, étudiants, retraités et non-salariés

L’affiliation devient obligatoire au-delà de trois mois de séjour, et donne droit à une couverture standard dans tous les établissements agréés. Le principe est simple : l’État prend en charge 70 % des frais médicaux, et vous assumez les 30 % restants, à chaque consultation, hospitalisation ou acte de soin. Pour éviter les dépassements incontrôlés, un plafond de reste à charge mensuel est appliqué en cas de dépenses lourdes (opérations, traitements longs).

Cotisations NHI : anticiper la charge annuelle

La cotisation au National Health Insurance dépend de votre revenu fiscal mondial (déclaré localement). À Tokyo, le montant peut atteindre un plafond d’environ 1,09 million de yens par an pour un foyer. Ce montant comprend également l’assurance dépendance obligatoire pour les plus de 40 ans. Dans les villes secondaires (ex. : Fukuoka, Sapporo), les cotisations sont généralement plus basses, avec des plafonds entre 700 000 et 900 000 yens.

L’intérêt stratégique d’une assurance santé internationale

Même si le système public japonais est efficace, souscrire une complémentaire santé internationale reste fortement recommandé, notamment pour :

  • Frais hors nomenclature : chambre individuelle, repas améliorés ou actes non remboursés (dentisterie esthétique, certaines lunettes, check-up haut de gamme) restent 100 % à la charge du patient.
  • Libre choix de l’établissement : les assurances privées internationales permettent d’accéder aux cliniques ultraspécialisées sans avance de fonds, ou de se faire soigner à l’étranger si nécessaire.
  • Assistance rapatriement : en cas de pathologie grave, un vol médicalisé vers la France ou un pays tiers peut coûter plus de 50 000 € ; ce risque n’est pas couvert par le NHI.
  • Franchise zéro & couverture à vie : certains contrats seniors offrent un remboursement intégral des 30 % de copaiement et suivent l’assuré lors de séjours prolongés hors Japon.

Assurance-décès et transmission : penser au-delà de la santé

Enfin, il est judicieux de réfléchir à la transmission de votre patrimoine, surtout si vous résidez à l’étranger. Une assurance-décès adaptée à votre situation permet de sécuriser plusieurs aspects :

  • de sécuriser la transmission vers des héritiers restés en France (versement d’un capital hors succession dans certains cas)
  • de couvrir les droits de succession au Japon, qui peuvent atteindre 55 % en tranche marginale pour les non-résidents
  • de financer d’éventuels frais funéraires ou de rapatriement, rarement pris en charge par les contrats santé internationaux’

Certains contrats internationaux permettent également d’associer des clauses de démembrement, des mandats post-décès ou des options de gestion par un trustee, ce qui facilite grandement le règlement transfrontalier d’une succession.

Préparer son patrimoine avant l’expatriation au Japon

Pour profiter de votre nouveau cadre de vie, il est essentiel de structurer votre patrimoine en amont. Cela implique de sécuriser votre pouvoir d’achat face à la volatilité yen/euro, d’éviter les doubles impositions et de préparer la prise en charge de vos frais de santé sur le long terme.

Pourquoi anticiper son expatriation financièrement ?

Quitter la France pour le Japon modifie profondément votre rapport à l’épargne, aux revenus et à la fiscalité. Sans préparation, vous risquez une dégradation de votre niveau de vie ou des pertes fiscales inutiles.

D’abord, il est important de mettre en place des revenus passifs fiables : loyers, dividendes, rachats programmés d’assurance-vie ou rente. Cela vous permettra de faire face à vos dépenses locales sans dépendre de votre capital.

Ensuite, le Japon n’étant pas dans la zone euro, vous serez exposé au risque de change yen/€, notamment si vos revenus (pensions, loyers, rentes) restent libellés en euros. Une baisse durable du yen peut éroder votre pouvoir d’achat localement.

Enfin, il faut prévoir les coûts de santé à long terme, parfois significatifs si vous optez pour des soins privés ou des check-ups préventifs. Ce sont autant de raisons de consolider votre stratégie patrimoniale avant le départ, et non une fois installée.

Placements recommandés avant une retraite au Japon

Certaines enveloppes patrimoniales sont particulièrement adaptées à une expatriation au Japon. Leur choix dépendra de votre situation personnelle, de vos objectifs successoraux, et du niveau de flexibilité souhaité.

  • Assurance-vie internationale : idéal pour sécuriser vos avoirs dans une enveloppe multidevise (euro, dollar, yen…) tout en bénéficiant d’une neutralité fiscale internationale.
  • Contrat de capitalisation : utile si vous détenez une société, ou souhaitez transmettre hors succession. Il permet une détention en personne morale, et offre une gestion patrimoniale efficace avec fiscalité différée.
  • Compte-titres ordinaire (CTO) : solution flexible pour investir dans tous types de produits de marché. Attention toutefois à la fiscalité sur les plus-values, notamment en cas de revente.
  • Immobilier : l’achat d’un mansion (appartement en copropriété) est possible, mais les frais d’agence peuvent atteindre 8 à 10 %. Louer reste souvent plus avantageux à court terme, d’autant que certaines zones comme Fukuoka ou Sapporo proposent des loyers très modérés.

L’optimisation fiscale pour expatriés au Japon

La convention fiscale franco-japonaise, signée en 1995 et toujours en vigueur, permet d’éviter les risques de double imposition si vous structurez bien vos revenus avant de partir. Une bonne maîtrise de la fiscalité de la retraite à l’étranger vous aidera à arbitrer entre rentes, dividendes et rachats partiels d’assurance‑vie.

  • Pensions privées : elles sont imposables uniquement au Japon si vous y êtes résident fiscal. Le barème est progressif, avec des déductions standards
  • Pensions publiques : elles restent imposables en France, conformément à la convention. Le Japon applique en principe un crédit d’impôt équivalent pour éviter une double imposition locale.
  • Résidence fiscale japonaise : elle est acquise si vous passez plus de 183 jours sur 12 mois au Japon et que vous y établissez le centre de vos intérêts économiques ou familiaux.

Contacts consulaires français au Japon

L’ambassade de France et les consulats présents au Japon sont vos interlocuteurs de référence pour toutes les démarches essentielles : inscription au registre des Français de l’étranger, procuration de vote, renouvellement de passeport, aide sociale, etc …

Ambassade de France à Tokyo :

  • Adresse : 4-11-44 Minami-Azabu, Minato-ku, Tokyo 106-8514
  • Téléphone : +81 3 57 98 60 00

Consulat général de Kyoto :

  • Adresse : 8 Yoshida-Izumidono-chō, Sakyo-ku, 606-8301
  • Téléphone : +81 75 761 2988

Consulat honoraire de Fukuoka :

  • Adresse : c/o Kyushu Electric Power, 1-82 Watanabe-dōri, Chūō-ku, 810-8720
  • Téléphone : +81 92 981 0947

Consulat honoraire de Sapporo :

  • Adresse : c/o Alliance Française, 10-2 Minami 2 Jō Nishi 5, Chūō-ku, 060-0062
  • Téléphone : +81 11 261 2771

Consulat honoraire de Naha (Okinawa) :

  • Adresse : c/o Institut français d’Okinawa, 1-4-43 Makishi
  • Téléphone : +81 90 1949 4041

Bon réflexe : inscrivez-vous au registre consulaire en ligne dès votre arrivée ; vous recevrez alors les mises à jour de sécurité et pourrez voter aux scrutins français sans rentrer en métropole.

Accompagnement gratuit

L’optimisation des revenus à l’étranger, en particulier en ce qui concerne la fiscalité, représente un élément déterminant pour les retraités. Profitez dès à présent d’un rendez-vous avec l’un de nos conseillers afin qu’il puisse vous guider dans vos questionnements.

Les questions les plus posées

Quels vaccins ou contrôles médicaux sont requis avant de s’installer ?

Le Japon n’impose aucun vaccin obligatoire, mais un check-up complet est recommandé ; pensez aussi à traduire ordonnances et carnets de vaccination en anglais/japonais.

Puis-je importer mes médicaments longue durée ?

Oui, jusqu’à un mois de traitement avec l’autorisation “Yakkan Shoumei”. Au-delà, déposez une demande auprès du ministère de la Santé japonais avant votre arrivée.

Le permis de conduire français est-il valable ?

Il l’est pendant 1 an avec traduction officielle JAF. Passé ce délai, échangez-le contre un permis japonais ou repassez l’examen local (tests théoriques + pratiques).

Puis-je emmener mon chien ou mon chat au Japon ?

Oui, mais la procédure est stricte : identification par micropuce ISO, deux vaccinations antirabiques, test sérologique ≥ 180 jours avant l’arrivée, notification au bureau de quarantaine 40 jours avant l’atterrissage, puis contrôle vétérinaire à l’aéroport. Le non-respect entraîne une quarantaine prolongée, voire un refus d’entrée.

L’assurance dépendance “Kaigo Hoken” couvre-t-elle les étrangers ?

Oui. Tout résident de 40 ans et plus cotise automatiquement (prélèvement NHI ou EHI). À 65 ans, vous pouvez demander une évaluation municipale ; si le besoin de soins est reconnu, le système prend en charge 70 % à 90 % du coût des services à domicile ou en établissement.

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