Le système de retraite par répartition s’essouffle et vous redoutez une baisse drastique de vos revenus à la fin de votre carrière ? Vous avez raison d’anticiper. Assurance-vie, PER, PEA ou encore immobilier : les options sont nombreuses, mais toutes ne se valent pas selon votre situation fiscale et professionnelle. Ce guide complet vous révèle comment transformer cette contrainte en opportunité patrimoniale. Vous découvrirez comment réduire vos impôts dès aujourd’hui tout en sécurisant un capital confortable pour demain.
Sommaire
Les points clés à retenir :
- Ne manquez pas l’épargne salariale : C’est souvent le placement le plus rentable si votre entreprise propose un abondement (contribution employeur), offrant un rendement immédiat imbattable avant même d’investir sur les marchés.
- Privilégiez l’assurance-vie pour la flexibilité : véritable “couteau suisse”, elle permet de capitaliser tout en gardant l’argent disponible et offre une fiscalité très douce après 8 ans, ainsi que des avantages successoraux uniques.
- Utilisez le PER pour défiscaliser : ce placement est incontournable si vous êtes fortement imposé (TMI ≥ 30%), car il permet de déduire vos versements de vos revenus imposables, en contrepartie d’un blocage des fonds jusqu’à la retraite.
- Dynamisez votre épargne avec le PEA : idéal pour le moyen/long terme, le PEA permet d’investir sur les marchés européens avec une exonération totale d’impôt sur les gains après 5 ans de détention.
- Profitez de l’effet de levier immobilier : l’investissement locatif (direct ou via SCPI) reste le seul moyen de se constituer un patrimoine important en utilisant l’argent de la banque (crédit), pour générer des revenus complémentaires futurs.
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Quels sont les placements pour la retraite les plus intéressants ?
| Assurance-Vie | PER | PEA | Immobilier locatif | |
|---|---|---|---|---|
| Public Visé | Tous publics, épargnants (polyvalent) | Actifs (surtout TMI 30%+) | Épargnants (18+). (PEA Jeune 18-25 ans rattaché, plafond 20 000€) | Investisseurs acceptant une gestion active et l’illiquidité |
| Plafond Versement | Illimité | Déduction fiscale plafonnée (10% revenus N-1 ou 10% PASS N-1). Versements libres au-delà | 150 000€. (Cumul PEA + PEA-PME ≤ 225 000€) | N/A (Capacité d’emprunt) |
| Disponibilité (Liquidité) | Élevée. Rachats possibles à tout moment | Faible. Bloqué jusqu’à la retraite (sauf déblocage Achat RP, accidents de la vie) | Moyenne. Retrait avant 5 ans = clôture (sauf cas PACTE). Retrait après 5 ans possible sans clôture | Très faible. Délais de vente (plusieurs mois) |
| Fiscalité (Sortie) | Après 8 ans : Abattement annuel sur les gains (4 600€ / 9 200€), puis IR ou PFU (7,5% ou 12,8% selon encours) | Si versements déduits : Rente imposée IR (abat. 10%) ; Capital imposé IR + gains au PFU (12,8%) | Après 5 ans : Gains totalement exonérés d’Impôt sur le Revenu (IR) | Revenus (IR + PS, selon régime LMNP/Foncier). Sortie : Impôt sur plus-values immobilières |
| Prélèv. Sociaux (PS) | 17,2% sur les gains (payés au rachat, ou annuellement sur fonds €) | 17,2% sur les gains (à la sortie) | 17,2% sur les gains (dus lors du retrait/clôture) | 17,2% (sur revenus et plus-values) |
| Frais Principaux | Gestion (fonds €/UC), versements (sur contrats non-Internet), arbitrages | Versements (parfois), gestion (fonds €/UC), arbitrages | Courtage (plafonnés), droits de garde (plafonnés), frais de gestion (ETF/Fonds) | Notaire (achat), gestion, entretien, taxe foncière, assurances |
| Horizon / Risque | 8 ans+ / Risque variable | Très long terme (retraite) / Risque variable | 5 ans+ / Élevé (Actions Europe) | Très long terme (15 ans+) / Risque modéré à élevé (marché, impayés, vacance) |
| Quand prioriser ? | Pour la polyvalence (retraite, projet, transmission), la liquidité et l’optimisation successorale | Pour réduire ses impôts (TMI 30%+) pendant la vie active et forcer une épargne retraite | Pour se constituer un portefeuille d’actions/ETF européens avec une fiscalité avantageuse à long terme | Pour bâtir un patrimoine tangible, utiliser l’effet de levier du crédit et générer des revenus passifs (gestion active) |
L’Assurance-vie : le placement polyvalent
L’assurance-vie est une enveloppe d’investissement dans laquelle vous pouvez verser de l’argent de manière ponctuelle ou programmée, sans plafond. Votre capital reste disponible à tout moment par le biais de “rachats” (retraits) partiels ou totaux. Il s’agit du placement le plus complet pour préparer sa retraite.
Votre épargne est répartie entre deux types de supports :
- Les fonds en euros : ces fonds offrent une garantie en capital (nette de frais). Les intérêts acquis chaque année sont définitivement gagnés (effet cliquet). Ils représentent la poche sécuritaire de votre contrat, mais leur rendement a baissé ces dernières dernières années.
- Les Unités de Compte (UC) : ces supports (actions, obligations, ETFs, fonds …) n’offrent aucune garantie en capital. Ils présentent des rendements plus élevés en contrepartie d’un risque de perte. Ils sont essentiels pour chercher de la performance sur le long terme (horizon retraite).
Fiscalité avantageuse : les retraits après 8 ans
C’est après 8 ans de détention que l’assurance-vie déploie tout son potentiel fiscal. Lors d’un rachat (retrait), seuls les gains (intérêts et plus-values) sont fiscalisés, pas le capital versé.
Après 8 ans, les gains bénéficient d’un abattement fiscal annuel de :
- 4 600 € pour une personne seule.
- 9 200 € pour un couple marié ou pacsé (imposition commune).
Si vos gains retirés dans l’année dépassent cet abattement, le surplus est imposé à un taux préférentiel :
- Taux de 7,5 % (Prélèvement Forfaitaire)
Veuillez noter par ailleurs, que si le total de vos versements sur tous vos contrats d’assurance-vie dépasse 150 000 €, la fraction des gains issue de ces versements excédentaires est taxée au taux d’impôt sur le revenu de 12,8 % (le taux de base du PFU) au lieu du taux réduit de 7,5 %.
Attention : les prélèvements sociaux (17,2 %) restent dus sur la totalité des gains retirés, y compris la part sous l’abattement.
Transmission et succession : l’atout patrimonial majeur
Au-delà de l’épargne, l’assurance-vie est le meilleur outil patrimonial pour la transmission. Au décès de l’assuré, les capitaux sont versés aux bénéficiaires désignés en franchise de droits de succession, dans la limite d’un abattement élevé (152 500 € par bénéficiaire pour les primes versées avant 70 ans).
Bien que l’épargne soit toujours disponible, l’horizon de placement optimal est d’au moins 8 ans pour maximiser les avantages fiscaux lors des retraits. Pour une préparation de retraite, un horizon de 15 à 30 ans est idéal pour dynamiser le capital via les Unités de Compte.
Le PER : l’outil de défiscalisation
Lancé en 2019 par la loi PACTE, le PER est le seul placement spécifiquement conçu pour la préparation de la retraite, avec un mécanisme fiscal incitatif. Il s’agit d’une enveloppe destinée à accumuler un capital sur le très long terme.
- Blocage du capital : les sommes versées sont, par principe, bloquées jusqu’à l’âge légal de la retraite.
- Déblocages anticipés : la loi prévoit des exceptions notables pour “accidents de la vie” (invalidité, fin de droits au chômage, surendettement…) et, surtout, pour l’acquisition de la résidence principale.
- Sorties à la retraite : au terme, vous pouvez choisir de récupérer votre épargne sous forme de rente viagère (un revenu à vie) ou de capital (versé en une ou plusieurs fois).
À noter : depuis le 1er janvier 2024, il n’est plus possible d’ouvrir un PER individuel au nom d’un enfant mineur (le Plan d’Épargne Avenir Climat – PEAC – a pris le relais pour cette cible).
Fiscalité du PER : réduire ses impôts grâce aux versements
Les versements volontaires effectués sur un PER individuel peuvent être déduits de votre revenu imposable de l’année.
Cet avantage est d’autant plus significatif que votre Tranche Marginale d’Imposition (TMI) est élevée. Concrètement, l’État finance une partie de votre effort d’épargne via la réduction d’impôt qu’il vous accorde.
Exemple d’impact du TMI : pour 1 000 € versés sur un PER :
- Si votre TMI est de 11 %, vous économisez 110 € d’impôts.
- Si votre TMI est de 30 %, vous économisez 300 € d’impôts.
- Si votre TMI est de 41 %, vous économisez 410 € d’impôts.
Les versements sont déductibles dans la limite d’un plafond annuel (le plus élevé entre 10 % des revenus professionnels de l’année N-1 et 10 % du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) de N-1). Les couples mariés ou pacsés peuvent également mutualiser leurs plafonds de déduction.
Rente ou capital : quelle fiscalité anticiper à la sortie ?
Le PER fonctionne sur un principe de fiscalité différée : l’avantage fiscal obtenu à l’entrée a une contrepartie à la sortie. Le pari du PER est que votre TMI sera plus faible à la retraite (où vous serez imposé sur les retraits) que durant votre vie active (où vous avez bénéficié des déductions).
Sortie en Capital :
- La part correspondant à vos versements est soumise au barème de l’Impôt sur le Revenu (IR), sans abattement.
- La part correspondant à vos gains (plus-values) est soumise au PFU de 30 %.
Sortie en Rente Viagère :
- La rente est imposée à l’IR, comme une pension de retraite (après l’abattement de 10 %).
- Elle subit également les prélèvements sociaux (17,2 %) sur une fraction de son montant, déterminée selon votre âge au moment de la conversion en rente.
Ce mécanisme rend le PER particulièrement puissant pour les contribuables dans les tranches d’imposition à 30 % et plus durant leur carrière.
Pour approfondir : nous vous invitons à consulter notre article sur les différences entre une assurance-vie et un PER si vous avez encore du mal à faire votre choix.
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Le PEA : investir en bourse avec une fiscalité réduite
Pour les épargnants prêts à dynamiser leur capital sur le long terme, le PEA est une enveloppe fiscale intéressante en France. Elle combine le potentiel de rendement des marchés actions avec une fiscalité douce à la sortie.
Un univers d’investissement centré sur l’Europe
Le PEA a été conçu pour orienter l’épargne vers les entreprises européennes. Il permet d’investir dans :
- Des actions en direct de sociétés dont le siège est situé dans l’Union Européenne (ou l’EEE).
- Des fonds (OPCVM, ETF) investis à au moins 75 % dans ces entreprises.
Bon à savoir : via des ETF à “réplication synthétique”, il est tout de même possible d’exposer son PEA à des indices mondiaux (comme le MSCI World) tout en respectant les critères d’éligibilité.
Fonctionnement et plafonds : ce qu’il faut savoir
Les versements sont plafonnés à 150 000 € pour un PEA classique.
- Notez que ce plafond concerne les versements (l’argent que vous apportez), et non la valeur totale du plan ; avec les plus-values, votre PEA peut dépasser largement ce montant.
- Pour un couple, il est possible de cumuler deux PEA, soit une enveloppe de versement totale de 300 000 €.
La règle des 5 ans : La clé de l’exonération
La fiscalité du PEA dépend de sa “maturité” fiscale, calculée à partir de la date du premier versement (la “prise de date”).
- Avant 5 ans : tout retrait entraîne la clôture automatique du plan (sauf exceptions légales comme un licenciement). Les gains sont alors taxés au PFU de 30 %.
- Après 5 ans : c’est l’objectif à atteindre ; les retraits sont possibles sans clôturer le plan. Il est possible de faire de nouveaux versements (tant que le plafond n’est pas atteint).
Les gains sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux (17,2 %) restent dus.
Pour approfondir : nous vous invitons à consulter notre article sur les différences entre une assurance-vie et un PEA si vous vous souhaitez en apprendre d’avantage.
L’alternative pour s’ouvrir au monde : Le Compte-Titres Ordinaire
Le CTO propose un accès illimité aux supports d’investissements (actions américaines (Microsoft, Tesla…), des obligations, des fonds, des ETF etc..) inéligibles au PEA. La contrepartie étant que contrairement au PEA, il n’offre pas d’avantage fiscal. Les gains sont soumis par défaut au PFU de 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux).
L’Immobilier pour la retraite : se constituer un patrimoine tangible
L’immobilier reste le placement préféré des Français pour préparer leur retraite. Il offre un caractère tangible rassurant et la possibilité unique de s’enrichir avec l’argent de la banque (effet de levier). Deux stratégies s’opposent cependant : la détention directe et la détention de parts (SCPI).
L’Immobilier locatif direct : profiter de l’effet de levier du crédit
L’achat d’un bien physique (appartement, maison) pour le louer est une stratégie de capitalisation puissante, mais exigeante.
- L’effet de levier du crédit : c’est le seul actif que vous pouvez acquérir à crédit. L’effort d’épargne est réduit, car le locataire rembourse une partie de l’emprunt pour vous. C’est idéal pour se constituer un patrimoine avant la retraite.
- Les revenus à la retraite : une fois le crédit soldé, les loyers perçus constituent un complément de revenu appréciable pour compenser la baisse de pension.
- Contraintes de gestion et liquidité : c’est le revers de la médaille. La gestion est chronophage (recherche de locataires, travaux, AG de copropriété) et comporte des risques (impayés, vacance locative). De plus, l’immobilier est un actif illiquide ; revendre un bien pour récupérer du capital prend plusieurs mois.
- Fiscalité : en location nue (revenus fonciers), la fiscalité est lourde (TMI + 17,2 % de prélèvements sociaux). Pour la retraite, le statut LMNP est privilégié car il permet, via l’amortissement comptable, de neutraliser l’imposition des loyers pendant de nombreuses années.
Les SCPI (Pierre-Papier) : des revenus locatifs sans gestion
Pour ceux qui souhaitent les rendements de l’immobilier sans les soucis de gestion, la SCPI (dite “Pierre-Papier”) est la solution reine.
- Le principe : vous achetez des parts d’un parc immobilier (bureaux, commerces, santé, logistique) géré par une société de gestion. En contrepartie, vous percevez des loyers (dividendes), nets de charges d’entretien et de gestion, au prorata de votre investissement.
- Diversification et ticket d’entrée : Le risque locatif est dilué sur des dizaines d’immeubles et des centaines de locataires. L’accès est possible dès quelques centaines d’euros, contrairement à l’achat d’un appartement.
- Frais et liquidité : la tranquillité a un prix. Les frais d’entrée (inclus dans le prix de part) sont élevés (souvent 8 % à 12 %), ce qui impose un horizon de placement long (10 ans minimum) pour les amortir. La liquidité n’est pas garantie ; la revente des parts dépend de l’offre et de la demande sur le marché secondaire.
L’Épargne Salariale (PEE / PER-Collectif) : le boost de l’entreprise
Souvent négligée ou perçue comme une “boîte noire” par les salariés, l’épargne salariale est pourtant, mathématiquement, le placement le plus rentable qui existe… à condition que votre entreprise joue le jeu.
L’Abondement : La priorité absolue
Avant même de penser à ouvrir une Assurance-vie ou un PEA, vérifiez ce que propose votre entreprise. Le mécanisme clé est l’abondement.
Il s’agit d’une somme versée par l’employeur en complément de vos propres versements (issus de votre participation, de votre intéressement ou de vos versements volontaires). L’entreprise peut abonder jusqu’à 300 % de votre mise.
La règle d’or : si votre entreprise propose de l’abondement, votre priorité numéro 1 est de verser le montant nécessaire pour capter le maximum de cette aide, avant d’investir ailleurs.
Exemple concret
Si vous versez 1 000 € et que votre entreprise offre un abondement de 300 %, vous vous retrouvez immédiatement avec 4 000 € investis (hors CSG/CRDS). Aucun placement de marché ne peut offrir un tel rendement immédiat “sans risque”.
PEE vs PERCOL : comprendre les horizons de blocage
L’épargne salariale s’articule autour de deux plans distincts aux règles de disponibilité très différentes :
Le PEE (Plan d’Épargne Entreprise) :
- Horizon : moyen terme, les sommes sont bloquées pendant 5 ans.
- Fiscalité : les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu à la sortie (hors prélèvements sociaux de 17,2 %).
- Cas de déblocage : Il existe de nombreux cas de déblocage anticipé (mariage, naissance du 3ème enfant, achat résidence principale, rupture du contrat de travail…) qui en font une épargne finalement assez souple.
Le PER-Collectif (ou PERCOL) :
- Horizon : retraite, c’est la déclinaison “entreprise” du PER vu précédemment. Les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite.
- Fiscalité : elle dépend de l’origine des fonds. L’intéressement et la participation placés ici sont exonérés d’impôt à l’entrée et à la sortie (hors PS).
- Avantage spécifique : l’abondement et les jours de congés monétisés (CET) versés sur un PERCOL sont particulièrement avantagés fiscalement.
Articuler épargne salariale et placements privés
Comment intégrer l’épargne salariale dans une stratégie globale ?
- En phase de capitalisation (vie active) : Le PEE est souvent utilisé comme une “super-tirelire” à moyen terme (5 ans). Une fois les fonds disponibles, s’ils ne performent pas assez ou si les frais de gestion du PEE sont élevés, il peut être pertinent de les retirer (sans impôt) pour les réallouer vers des enveloppes plus performantes ou plus diversifiées comme une assurance-vie.
- Pour la retraite : le PER-Collectif est alimenté par la participation et l’intéressement (pour éviter qu’ils ne soient imposés comme du salaire) et par l’abondement. Si vous avez déjà un PER Individuel, sachez que les deux sont transférables. Vous pouvez regrouper votre épargne retraite d’entreprise sur votre PER personnel lorsque vous quittez l’entreprise, pour centraliser votre gestion.
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Les questions les plus posées
Non. L’administration fiscale permet de reporter la fraction non utilisée de votre plafond de déduction sur les 3 années suivantes. De plus, pour les couples mariés ou pacsés, il est possible de mutualiser les plafonds des deux conjoints pour maximiser la déduction fiscale sur les revenus du foyer.
Oui, dans la majorité des cas. Depuis 2012, le transfert de domicile fiscal hors de France n’entraîne plus la clôture automatique du PEA (sauf vers un État et Territoire Non Coopératif – ETNC). Les gains réalisés restent exonérés d’impôt sur le revenu français, mais attention : les prélèvements sociaux ou une imposition locale peuvent s’appliquer selon la convention fiscale avec votre nouveau pays de résidence.
C’est une opération à double tranchant. Bien que ce soit un motif légal de déblocage, cela déclenche une fiscalité lourde : la part de capital correspondant aux versements volontaires (qui ont été déduits à l’entrée) est réintégrée dans vos revenus imposables et taxée à votre TMI, tandis que les plus-values sont taxées au PFU de 30%. Cela peut annuler l’avantage fiscal initial si votre tranche d’imposition est la même ou supérieure à celle de l’époque des versements.
L’Assurance-vie offre un abattement de 30 500 € (tous bénéficiaires confondus) pour les primes versées après 70 ans, mais exonère totalement les gains générés par ces primes. Le PER assurantiel applique les mêmes règles d’abattement, mais intègre moins de souplesse successorale. Pour transmettre un capital important, l’Assurance-vie alimentée avant 70 ans (abattement de 152 500 € par bénéficiaire) reste imbattable.
Depuis le 1er janvier 2024, il est interdit d’ouvrir un PER pour un mineur. Les plans déjà ouverts sont “gelés” : les nouveaux versements sont interdits jusqu’à la majorité de l’enfant. Vous pouvez conserver le plan tel quel jusqu’à ses 18 ans, ou transférer l’épargne vers un PEAC.